Actualités
Accueil > Actualités > Formation - Écoles

L'ACPM insère les publics en difficulté

Formation - Écoles - jeudi 29 septembre 2011 12:27
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :

Marseille (13) Depuis plus de cinquante ans, l'ACPM se mobilise pour insérer jeunes et adultes en difficulté. En 1977, Emmanuel Ernoult crée une filière hôtellerie-restauration qui n'a cessé de prendre de l'importance. Résultat : 75 à 80 % de réussite aux CAP et 60 % d'insertion dans l'emploi. Un petit miracle.



L'ACPM, dans les quartiers nord de Marseille : cinquante ans au service de l'intégration
L'ACPM, dans les quartiers nord de Marseille : cinquante ans au service de l'intégration

En 1958, l'ACPM est portée sur les fonds baptismaux pour accueillir les travailleurs étrangers et les accompagner vers la formation professionnelle. Depuis, la vocation de l'organisme s'est élargie. Elle couvre les problématiques liées à l'insertion et s'est, en 1977, étendue à l'hôtellerie-restauration. La filière a été initiée par Emmanuel Ernoult. "Je suis arrivé ici au moment où le Gouvernement lançait son premier plan pour l'emploi. Partie de quelques stages d'insertion professionnelle en cuisine, la filière HR a étendu son champ d'intervention. Elle propose des formations diplômantes de niveau V CAP cuisine, restaurant, pâtissier -, deux mentions complémentaires traiteur et dessert de restaurant -, créées en 2010/2011, un titre professionnel d'agent de restauration et, une formation de pré-qualification de quatre mois pour les moins de 26 ans." Soit, au total, 79 stagiaires. Elle s'est aussi lancée dans la qualification du personnel hôtelier maritime (SIM). Le projet est porté par Emmanuel Ernoult et Mylène Chassang, directrice générale.  

Accompagnement

En dehors du secteur maritime, l'ACPM fonctionne dans le cadre des politiques publiques de l'emploi. Elle accueille des jeunes (18 à 25 ans) et des adultes (26 à 50 ans) éloignés de toute qualification, en reconversion, sans emploi et qui cumulent problèmes de santé, de logement, difficultés d'insertion etc. Mylène Chassang insiste : "l'ACPM n'est pas seulement un établissement de formation, il est aussi là pour résoudre les difficultés périphériques et les rendre autonomes. Cela fait partie de nos valeurs et de notre engagement mais provoque un équilibre financier délicat."

Pour réussir et donner une 'dernière chance' aux stagiaires, Emmanuel Ernoult et ses collègues misent sur un enseignement individualisé. Et aussi une pédagogie où prime la mise en situation sur un plateau technique de type cuisine de collectivité, self, cafétéria, restaurant d'application ... Ils jouent aussi sur la mixité des publics, jeunes et adultes. Enfin, ils procèdent à un pré-recrutement. Emmanuel Ernoult explique : "Avant de faire entrer les stagiaires en formation, nous les testons sur notre plateau technique pendant une journée. Cela nous permet de savoir s'ils sont motivés, capables de suivre des consignes simples, de travailler en équipe, de se repérer dans l'espace. Cela nous permet aussi de connaître les points sur lesquels nous devrons insister."

Le résultat est encourageant. En moins de dix mois, 75 à 80 % des stagiaires obtiennent leur CAP et plus de 60 % d'entre eux trouvent un emploi. Un quasi-miracle pour des personnes qui étaient laissés de côté.

Dominique Fonseque-Nathan

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Spa : check-list pour ouvrir
par Perrine Edelman
Services
  Articles les plus lus