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La mention complémentaire sommellerie: le choix pragmatique des apprentis au lycée Michel Servet

Formation - Écoles - jeudi 9 juin 2011 17:04
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Lille (59) Les dix apprentis sommeliers peaufinent leur plan de carrière en misant sur la mention complémentaire sommellerie, un atout indéniable dans les métiers du service à table. . Deux garçons et huit filles occupent les rangs de la formation. La féminisation du métier se précise…



Eric Dugardin et son élève Kévin Braby.
Eric Dugardin et son élève Kévin Braby.

Pour la majorité, ils s’inscrivent sans avoir une vision réelle du caractère passionnel du métier.”, explique Eric Dugardin, professeur de l’UFA au lycée Michel Servet. Certains voient en cette mention un renforcement des bases du diplôme en hôtellerie restauration, d’autres avancent dans cette voie par passion. Nicolas Bocktaels, issu de la promotion 2006 et jury des épreuves, sommelier au restaurant L’Huîtrière, à Lille, confirme ce choix de cœur : “c’est par amour pour les métiers de la restauration. Tant de choix de carrière sont possibles. Le vin se renouvelle sans cesse. C’est une quête de l’apprentissage perpétuelle.” “C’est par amour du vin”, complète son homologue Nicolas Hutchinson de la promotion 2008 du Cefral - Institut Jean-Pierre Delbé de Dunkerque, sommelier à l’Auberge de la Garenne, à Marcq-en-Baroeul.

D’un niveau homogène, les élèves jouent leur année et se mesurent devant le parrain de leur promotion, Jean Proye du restaurant étoilé L’Huîtrière. Entre les épreuves de carafage, la dégustation du vin et l’argumentation d’une carte du vin en français et en anglais, ils mettent à profit leurs excursions dans les vignobles d’Alsace et des Côtes du Rhône pour étoffer leur argumentaire. “On sent le plaisir qu’ils ont à parler d’un sujet qu’ils ont eux-mêmes choisi”, se félicite Jean Proye. L’écart entre les candidats se creuse suivant le vocabulaire et la méthodologie employés.“ Cela se joue au détail, à la technique, à la gestuelle mais aussi à  l’aisance. Il faut avoir le comportement d’un professionnel. ”, justifie Nicolas Hutchinson, membre du jury.

 

Laurène Leuridant

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