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Comment le métier de gouvernant(e) général(e) peut devenir un accélérateur de carrière

Formation - Écoles - mardi 17 avril 2018 16:12
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La Défense (92) Accéder à un poste de direction quand on est gouvernant(e) général(e), la mission n'est pas impossible. C'est ce qu'a démontré le débat organisé le 11 avril dernier au Novotel Paris La Défense, par l'AGGH et l'université de Cergy-Pontoise.



Régine Davroux ( à gauche) et Corinne Veyssière, lors du débat organisé au Novotel Paris La Défense.
© DR
Régine Davroux ( à gauche) et Corinne Veyssière, lors du débat organisé au Novotel Paris La Défense.


"Être gouvernant(e) général(e) aujourd'hui pour évoluer vers un poste de direction demain". C'est sur ce thème qu'un groupe d'étudiants de la licence professionnelle Direction des services d'hébergement en hôtellerie internationale, à l'université de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), a planché en partenariat avec l'Association des gouvernantes générales de l'hôtellerie (AGGH). Le résultat de leur réflexion a été présenté le 11 avril dernier lors d'un débat organisé dans un salon du Novotel Paris La Défense (Hauts-de-Seine), en présence d'une centaine de personnes. Un débat animé et rythmé à l'aide d'une application qui a permis de recueillir les avis du public, composé de professionnels de l'hôtellerie, enseignants, étudiants. Chacun a ainsi pu s'exprimer sur les liens entre le métier de gouvernante générale et un poste de direction d'hôtel. "Car ces professions ont des compétences identiques, souligne Corinne Veyssière, présidente nationale de l'AGGH et gouvernante générale de l'hôtel Sheraton Roissy (Val-d'Oise). À commencer par le management des équipes et la gestion financière." D'ailleurs le sondage réalisé in situ, lors du débat, a révélé que l'évolution vers un poste de direction est un projet de carrière pour 54 % des gouvernants interrogés. Malgré cela, 17 % seulement des directeurs consultés sont issus du housekeeping. "Pourtant des formations existent, notamment au sein des grands groupes hôteliers internationaux, pour se former au marketing ou au revenue management", rappelle Corinne Veyssière. La chef de file de l'AGGH cite même en exemple un gouvernant général devenu responsable d'hébergement, puis directeur général d'hôtel, "en une dizaine d'années". "Le métier de gouvernant(e ) général(e ) peut être un accélérateur de carrière à condition de sortir de sa zone de confort", ajoute-t-elle.

Un diplôme de niveau licence ou master est une véritable valeur ajoutée

Les facteurs d'évolution vers un poste de direction sont, en effet, nombreux. "Nous avons pu élaborer une préconisation de parcours", explique Régine Davroux, responsable de la licence à l'université de Cergy-Pontoise. Ainsi un(e) gouvernant(e) général(e) peut doper sa carrière à condition de diversifier son expérience professionnelle, en particulier vers les services de réception et de restauration, afin d'avoir une vision globale de l'entreprise. Un diplôme de niveau licence ou master est aussi une véritable valeur ajoutée. A l'instar d'une expérience à l'international et de connaissances en revenue management et techniques commerciales. "Aujourd'hui, un dirigeant, quel que soit son profil, est également entouré d'experts, qu'il challenge et coache", tient à rappeler Corinne Veyssière. Autrement dit : il n'est pas seul à manoeuvrer. Il peut être conseillé, soutenu, aidé. La clé de la réussite restant, selon la présidente de l'AGGH, "sa passion pour l'hôtellerie".

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Anne Eveillard
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