Lorsqu'en 1850 le café de Bordeaux fut inauguré place de la Comédie, face au Grand Théâtre, le lieu de grand prestige s'affirmait alors comme le plus recherché de la ville. L'ambition n'est pas moindre en renouant aujourd'hui avec le nom historique. Supervisés par Pascal Nibaudeau, le chef exécutif du Grand Hôtel de Bordeaux et étoilé Michelin de la table gastronomique, les plats de la brasserie Le Bordeaux ont été imaginés par la toque Olivier Garnier. Œuf meurette, sole meunière farcie, jarret de veau, omelette norvégienne… renouent avec les classiques. Au total, six entrées, de 9 à 22 €, cinq poissons, de 22 à 38 €, cinq choix de viande, de 22 à 39 €. Le menu du marché proposé midi et soir en semaine est maintenu : 22 €, entrée + plat ou plat + dessert avec un verre de vin.
Lièvre à la Royale, pot-au-feu…
La vraie nouveauté se glisse sous l'intitulé Le Cabanon de Bordeaux. Le banc d'huîtres est généreux et inédit : Arcachon, Marennes, Bretagne fraternisent avec l'Irlande. Autre innovation : Les festins du Bordeaux ; ils invitent un groupe (à partir de 4 personnes) à réserver 72 heures à l'avance un plat pour une même table. Lièvre à la Royale, pot-au-feu, cochon de lait farci, agneau, poularde de Bresse, homard en Bellevue, bouillabaisse… Chaque grosse pièce est servie entière et découpée en salle. Le vin également joue les grands formats avec une carte de magnums et de Jéroboams à tarifs séduisants.
Publié par Brigitte DUCASSE