"Nos métiers
nous ont conduit à beaucoup voyager, surtout en Asie, et à saisir un jour l'opportunité
de créer notre propre hôtel-restaurant sur une île, au large de Bali. Nous
possédons toujours l'Indiana Kenanga, associés avec le chef Clément Fouquere, mais nous avions envie de nous poser en
France, en particulier à Port-Camargue [dans le Gard, NDLR]." Mais Patrick Thierry, professionnel de l'immobilier tant
dans la promotion que le négoce de matériaux, et Véronika, son épouse architecte et décoratrice d'intérieur,
ne sont pas du genre à se rouler les pouces. "Nous étions depuis longtemps des
clients du Spinaker et nous savions que Jean-Pierre Cazals et sa soeur Marie-Claude souhaitaient vendre cet établissement
familial. Nous avons évoqué la reprise du lieu il y a un an et le rachat s'est
conclu en début d'année. Nous avons demandé à Laurent Barrière, le chef exécutif, de rester avec nous
et convaincu Brice
Renault,
un ami, de prendre la direction de l'ensemble."
Plus d'intimité
pour l'hôtel
La reprise de
l'hôtel-restaurant installé
près des quais s'est
effectuée en douceur, les nouveaux propriétaires en profitant pour affiner un
plan d'investissement sur deux ans. "En
priorité, nous voulons déplacer le bar et le restaurant extérieurs qui se
trouvaient, jusqu'à présent, à côté de la piscine et des chambres. Nous avons
déposé un permis de construire et il se trouvera face au quai. On pourra y
déjeuner et, nouveauté, y dîner en saison sans déranger les clients de l'hôtel.
Par ailleurs, nous souhaitons redécorer les 21 chambres afin d'entreprendre la
démarche pour l'obtention du classement en 4 étoiles. Enfin, nous avons pour
objectif de construire 4 à 5 chambres de plus."
S'il est
encore tôt pour établir un premier bilan, Patrick Thierry a déjà tiré quelques
enseignements. Il s'est même donné pour priorité de trouver "une nouvelle manière de communiquer pour
attirer la clientèle en dehors de la saison estivale. Redonner une étincelle et
faire redécouvrir un lieu qui n'a pas d'égal dans la région, c'est notre
priorité pour les tout prochains mois."
Publié par Jean BERNARD
