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Développement durable : parole donnée à un architecte et un créateur d'hôtels

Hôtellerie - vendredi 2 août 2019 11:31
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Paris (75) À l'orée des années 2020, peut-on parler hôtellerie sans penser développement durable ? La question a été posée à l'architecte Didier Lefort, récemment primé pour la rénovation de l'hôtel The Datai Langkawi en Malaisie, et à Cyril Aouizerate, fondateur du concept MOB Hotel. Deux regards complémentaires sur un même thème.




Hôtellerie et écologie font de plus en plus bon ménage. L’architecte Didier Lefort le constate : il parle d’une “prise de conscience” de la part des tous les acteurs du secteur qu’ils soient hôteliers, architectes, ingénieurs, investisseurs… Cyril Aouizerate, fondateur du mouvement MOB, à l’origine du concept MOB Hotel, s’étonne encore que tous les hôteliers ne soient pas sensibilisés à ce qu’il appelle “l’écologie sociale”. Un parti pris qui va au-delà du seul recyclage des déchets ou de la pose d’ampoules LED dans les chambres et les parties communes d’un hôtel. Celui qui se présente comme “un aubergiste” pousse l’implication jusqu’à éliminer les bouteilles en plastique de ses établissements, produire ses propres plantes, ne servir que du bio à table, travailler avec des coopératives agricoles ou encore soutenir des projets locaux et même des opérations caritatives à l’étranger. À l’instar de ces étudiants en médecine, en Bolivie, qui viennent en aide aux enfants qui travaillent dans les mines.

 

“On peut développer l’écologie sans se couper de l’innovation”

Les entreprises qui auront un savoir-faire autour de l’écologie sociale, demain, ce sera leur capital”, souligne Cyril Aouizerate. Mais il ne prône pas pour autant un retour “au Moyen Âge”. Bien au contraire : pour lui, “on peut développer l’écologie sans se couper de l’innovation et des technologies”. Avis partagé par Didier Lefort, qui reconnaît que les techniques d’aujourd’hui permettent d’aller encore plus loin en termes de prise en compte du développement durable, lorsqu’on est en phase de conception ou de rénovation d’un hôtel. La preuve avec The Datai Langkawi, un 5 étoiles en Malaisie, qu’il a entièrement repensé et actualisé – trente ans après l’avoir conçu - en privilégiant une approche écologique bien plus poussée qu’à l’origine. Désormais, ce qui est servi à table jusqu’au bois utilisé pour bâtir, en passant par les énergies, tout est inspiré par le durable. Résultat : à l’issue d’un an de travaux et 55 M€ d’investissement, sur ce site de 37 000 m2, Didier Lefort a remporté le prix Versailles 2019 dans la catégorie hôtels.

#DeveloppementDurable #Bio #MOB #CyrilAouizerate #DidierLefort


Anne Eveillard
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