Actualités
Accueil > Actualités > Restauration Snacking

Les bars à chocolat fleurissent à Montréal

Restauration Snacking - lundi 3 juin 2013 16:38
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Montréal (CANADA) Il y a près de dix ans ouvrait le premier bar à chocolat québécois : Juliette & Chocolat. Un concept en forme de success story.



Juliette & Chocolat déploie un vaste éventail de produits chocolatés, de la dégustation de grands crus aux brownies.
© DR
Juliette & Chocolat déploie un vaste éventail de produits chocolatés, de la dégustation de grands crus aux brownies.

Il y a bien des bars à vins, alors pourquoi pas un bar à chocolat ? Fondus de chocolat, la Française Juliette Brun et le Belge Lionel May ont le déclic, une fois leurs études à Montréal achevées. "Le chocolat était méconnu, les Québécois connaissaient seulement la version au lait. On s'est dit que les chocolats chauds marcheraient bien à Montréal, avec les longs hivers", se rappelle Lionel May. Pour mener à bien leur projet, Juliette embraie avec un diplôme de chocolatière et de crêpière. Ainsi naît, en 2003, Juliette & Chocolat. Les mordus de cacao peuvent y découvrir des chocolats noirs, blancs ou au lait, sous toutes leurs formes : chauds, glacés, smoothies, milk-shakes, fondues…

La carte, sucrée à 75 %, propose des pâtisseries (fondants, une bonne douzaine de brownies différents…), des crêpes, des cocktails alcoolisés au cacao, et une sélection de chocolats d'origine (issus de pays spécifiques) ou de crus de plantation (issus d'une seule plantation), servis chauds et frappés. "Nous traitons nos grands crus comme des vins, nous les servons dans des verres ballons pour une vraie dégustation. En effet, le chocolat, comme le vin, présente des arômes subtils et riches, que ce soit le Guanaja d'Amérique du Sud, le Manjari de Madagascar, le Jivara d'Equateur… Et tout comme les bons vins, certains chocolats sont millésimés selon la date de leur récolte", explique le cofondateur.

 
Le boom du chocolat noir

Les débuts ont été durs. "On n'avait pas d'expérience en restauration, on a fait des erreurs… Il a fallu attendre la troisième année pour que ça décolle vraiment. Depuis, ça ne désemplit pas !", se félicite-t-il. Aujourd'hui, l'enseigne compte quatre adresses à Montréal, et des concurrents ont même copié le concept. "Notre clientèle est très variée : étudiants, touristes, familles, professionnels… Mais la constante, c'est que nos clients sont à 70 % des femmes", observe-t-il. On fait souvent la queue devant Juliette & Chocolat, de midi à minuit. À l'heure du déjeuner, on peut venir y déguster une salade ou une galette, accompagnée d'une douceur chocolatée. Mais les clients viennent aussi pour le goûter ou, le soir, spécialement pour le dessert.

"Quand on a démarré, on avait du mal pour l'approvisionnement. Mais en dix ans, on a observé un véritable engouement pour le chocolat, tout comme pour les produits gourmets en général. Désormais, 85 % de nos ventes se font sur le chocolat noir, et nous renouvelons notre carte tous les ans, afin de faire découvrir de nouveaux produits", raconte-t-il. Le succès a même porté Juliette Brun sur le petit écran, avec son émission Le chocolat selon Juliette, diffusée sur la chaîne gastronomique québécoise Zeste. Le tandem espère bien continuer sur sa lancée. Livres, séries et autres succursales en perspective.

V.B

Journal & Magazine
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gestion en fiches pratiques
par Jean-Philippe Barret et Eric Le Bouvier
Services
  Articles les plus lus