Un charme empreint de nostalgie
Arrivé il y a neuf ans aux Maraîchers et propriétaire des lieux depuis un an et demi, Sacha Cauvin y a apporté de ses années passées en Angleterre en tant que sommelier, son amour pour le bon vin, le transformant en bistrot à vin. "Environ 80 % des vins que je sers viennent directement des récoltants", indique-t-il. Au mur, de vieilles photos et d'anciennes réclames donnent au restaurant un charme empreint de nostalgie. En cuisine aussi les choses ont changé. "Depuis cinq ans, j'ai axé ma cuisine sur les produits frais. Nous avons le marché en face, sous les halles il faut en profiter."
Le poisson arrive tout droit de Dieppe, la viande des terres normandes. La carte change tous les mois, mais conserve quelques plats incontournables comme la marmite aux trois poissons. Le menu du jour à l'ardoise est à 17 € pour deux plats et l'été la carte est augmentée d'un large choix de salades. Et comme tout bistrot qui se respecte, Les Maraîchers sont avant tout un lieu de convivialité. "Ce que j'aime c'est qu'un client venu déjeuner seul soit en train de discuter, dix minutes plus tard avec son voisin de table." Et ça fonctionne. Ouvert tous les jours midi et soir, les Maraîchers enchaînent les couverts. Une centaine par jour en semaine et jusqu'à 200 le week-end, pour un ticket moyen de 32 €. À ce rythme, les Maraîchers seront encore là dans cent ans.
Publié par Gabrielle Lemestre