Actualités
Accueil > Actualités > Vie professionnelle

Umih 19 : sous le signe des normes

Vie professionnelle - jeudi 30 mars 2017 14:41
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :
Article réservé aux abonnés

Favars (19) L'assemblée générale du syndicat corrézien a été largement consacrée à des questions d'ordre réglementaires. Le mot d'ordre pour l'avenir : prudence.



Michel Solignac : 'Nos adhérents en ont ras le bol et souhaitent que nos concurrents soient traités de manière identique.'
© DR
Michel Solignac : 'Nos adhérents en ont ras le bol et souhaitent que nos concurrents soient traités de manière identique.'

Pour Michel Solignac, président de l'Umih 19 et propriétaire du Sablier du temps à Argentat, l'heure n'est pas à l'optimisme. Entre concurrence déloyale, règlements drastiques et incertitudes politiques, ses 200 adhérents (sur 550 professionnels recensés) vivent des jours difficiles, malgré une activité touristique locale soutenue. L'assemblée générale annuelle a réuni, le 20 mars dernier, une cinquantaine de participants à Favars, avec pour invités d'honneur les responsables départementaux des services d'hygiène et vétérinaires et les autorités préfectorales. 

Il a donc été question de normes, d'accessibilité, de services sanitaires, de contrôles, de nouveautés réglementaires, donnant lieu à des débats animés, au sein d'une profession fortement concernée. 

"Nous sommes hyper fliqués, s'est plaint Michel Solignac, comme l'ont révélé les explications. Nos adhérents en ont ras le bol et souhaitent que nos concurrents soient traités de manière identique, mais il paraît que c'est impossible. Cela ajoute à notre colère contre une économie qui fait ce qu'elle veut alors qu'on tombe à bras raccourci sur celle légalement déclarée."

 

Lucides et combatifs 

Les professionnels de la Corrèze font face à ces contraintes, mais attendent prudemment la fin de la période électorale pour savoir, selon le mot de leur président, "à quelle sauce [ils seront] mangés". Ils doivent également s'unir pour être plus forts, et des démarches de recrutement vont être engagées pour conforter des troupes en légère augmentation depuis un an. Avec des moyens limités, ressentant une certaine inquiétude, ils déplorent une politique touristique des pouvoirs publics peu dynamique, et voient dans la qualité de leurs prestations des chances de survie. 

"Il y a les Maîtres Restaurateurs qui sont une bonne chose, souligne le responsable syndical, et les autres labels valorisants. Il y a les Toques blanches du Limousin, les étoiles de nos hôtels, mais on sent un manque de promotion. Notre assemblée générale a reçu Thierry Grégoire de l'Umih saisonniers, qui a tiré une analyse lucide de nos métiers et de nos difficultés. Nous sommes pessimistes, réalistes mais combatifs, prêts à relever les défis de demain."

Jean-Pierre Gourvest
Journal & Magazine
N° 3829 -
19 juillet 2024
SOS Experts
Une question > Une réponse
Orientation scolaire et formations pour adultes en CHR
par Virginie Barret et Jean-Philippe Barret
Services
  Articles les plus lus