Faut-il se mettre à la livraison?, édito du journal du 26 avril 2019
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La livraison de repas a énormément évolué ces dernières années. L’offre s’est considérablement étendue avec la multiplication des plateformes, et l’arrivée des acteurs de l’agro-alimentaire et des grands noms de la restauration rapide. La restauration de quartier doit quant à elle trouver sa place, à l’heure où les nouvelles générations de consommateurs veulent tout obtenir à partir d’une appli. La concurrence est rude face à la force de frappe des uns, ou au talent créatif des autres, à l’instar de ces start-up qui livrent à leurs clients les ingrédients et mode d’emploi pour réaliser un repas à la dernière minute.
Se mettre à la livraison demande une organisation spécifique. Car un client installé à table qui attend désespérément son plat en regardant les livreurs se succéder n’est pas du meilleur effet commercial. Certains professionnels pointent aussi du doigt les promotions systématiques proposées par les sites, qui dégradent l’image de la restauration en insinuant que les autres offres sont au prix fort. Le coût des commissions modifie également la donne pour les restaurateurs. Sans oublier que tous les plats ne se prêtent pas facilement à la livraison. Le phénomène se développe pourtant et ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin, dans un marché global qui n’est pas extensible, mais en mutation.
Sylvie Soubes |
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