Pour Marc Sanchez, Secrétaire général du Syndicat des indépendants (SDI), la 3ème loi de finances rectificative n’est pas à la hauteur des besoins des petites entreprises. Sa réaction au texte : « Malgré les demandes répétées du SDI et les amendements portés au Parlement, le gouvernement aura maintenu jusqu'au bout sa politique du ‘deux poids – deux mesures’. Sur 3 millions d'indépendants et TPE en France, seuls 500.000 bénéficieront, à des degrés divers, d'une poursuite de la solidarité nationale, au motif que couvrir l'ensemble des TPE sur des critères identiques et objectifs de niveau de perte de chiffre d'affaires aurait un coût trop élevé pour les finances publiques. En somme, un aveu en creux de l'abandon de 2,5 millions de TPE sommées de trouver par elles-mêmes les moyens de se hisser à leurs niveaux antérieurs d'activité. Toutes ne disparaîtront pas fort heureusement. Mais dans un contexte alarmant de reprise de l'épidémie, de consommation en berne comme le démontrent les premiers chiffres des soldes d'été, le niveau de casse sociale estimé à 400.000 TPE en faillite et 600.000 salariés au chômage pourrait s'avérer largement inférieur à la réalité. Le plan de relance attendu à la fin de l'été pour une mise en œuvre concrète au mieux à la fin 2020 viendra bien trop tard pour grand nombre d'entre elles en vue de modifier cet état de fait. »
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