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Nouveau mémorandum pour comprendre la situation des entreprises CHR et les mesures dont elles ont besoin

Vie professionnelle - vendredi 7 août 2020 11:04
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Le GNI a rédigé et publié un document dans lequel il réunit tout "ce qui a été obtenu et ce qui reste à obtenir". Ce 2ème mémorandum dédié à la crise fait un état des lieux précis et plaide pour de nouvelles mesures. Le Plan Tourisme doit absolument passer à la vitesse supérieure selon Didier Chenet, président de l'organisation professionnelle.





Pourquoi ce mémorandum ?

Nous sommes une reprise dégradée même si certains territoires tirent leur épingle du jeu. Il était nécessaire de faire un état des lieux, même si nous avons conscience que durant cette période la validité de certaines affirmations peut varier du jour au lendemain. Le plan Tourisme doit absolument passer à la vitesse supérieure.

Quelles sont les priorités selon vous ?

Le Président de la République a souligné fin avril qu’il fallait « baisser le point mort des entreprises » alors faisons-le et le seul moyen pour y parvenir est de baisser le coût du travail. Pour l’instant, recouvrir au chômage partiel est une chose mais pour ceux qui ont repris ou qui vont reprendre, il faut alléger le coût du travail car quoi qu’il en soit, favoriser l’activité, c’est faire avancer l’économie. Nous demandons le prolongement des mesures d’annulation des charges sociales patronales et du crédit de cotisations de 20% jusqu’au 31 mars 2021 et au-delà si les mesures de distanciation sociale sont prolongées.

Mais encore ?

Comme nous l’expliquons dans ce document, il est aujourd’hui impératif de réévaluer, au sein des bilans, des murs et des fonds de commerce aux valeurs de marché d’ici à la fin de l’année mais avec exonération de plus-values. Recréer des fonds propres au sein de la filière HCR est une nécessité absolue. Nous développons tout un mécanisme qui serait salutaire à une grande partie des petites entreprises qui se retrouvent en situation de grande précarité.

Pour vous, l’urgence concerne aussi les fonds propres…

Les entreprises doivent tout faire pour conserver un peu de trésorerie, mais comme vous le savez c’est très compliqué pour la plupart. Nous faisons actuellement le forcing pour amplifier le carry-back qui permet d’imputer le déficit constaté à la clôture d’un exercice sur le bénéfice de l’exercice précédent. L’imputabillité du déficit pourrait être étendue aux 3 exercices précédents comme ce fut le cas au moment de la crise financière de 2008.  Il faut aussi revoir les règles comptables relatives aux amortissements en donnant notamment la possibilité aux entreprises de ne pas amortir leurs actifs pendant la période de fermeture due au Covid-19. Tout doit être fait pour éviter une nouvelle dégradation des fonds propres des entreprises, malgré les déficits.

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Sylvie Soubes

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