Le GNI appelle les professionnels à participer à une grande enquête sur les relations avec les OTA qui semblent saisir des opportunités en contraction avec l’élan économique dont l’hôtellerie a besoin dans le cadre de la crise du Covid-19. Les OTA favorisent-elles ou pèsent-elles sur les résultats ?
Les constats qui inquiètent :
- Booking.com et Expedia continuent de bénéficier d’un pouvoir de marché massif,
- Les taux de commission restent à des niveaux excessifs, en particulier pour les hôteliers indépendants,
- Si les hôteliers ont gagné le droit de pratiquer des tarifs différents en fonction des canaux de distribution grâce à la Loi Macron et aux décisions des juridictions commerciales, la question se pose toujours en pratique de savoir si les hôteliers ont la capacité réelle de le faire : s’ils n’accordent pas aux OTA leurs meilleurs prix et leurs meilleures disponibilités, ils sont potentiellement sanctionnés par les algorithmes des OTA,
- Les OTA restreignent la communication aux hôtels des données personnelles des clients et disposent de bases de données uniques qui leur permettent d’asseoir chaque jour davantage leur domination et augmenter leur emprise sur tout l’écosystème de la réservation hôtelière en ligne,
- La distribution des nuitées par les OTA via leurs affiliés et partenaires commerciaux est opaque,
- Les OTA ont, grâce à leur puissance financière, maintenu un« mur de mots clés » qui leur permet aujourd’hui encore de capter l’essentiel des recherches de nuitées d’hôtels via Google et de continuer ainsi à être la « porte d’entrée » incontournable de la réservation hôtelière en ligne,
- Les OTA imposent des modifications unilatérales de leurs contrats.
Pour rejoindre l'enquête : lien ici.