Les concours de sommellerie apprennent parfois la patience à ses acteurs. Au niveau mondial, Gérard Basset et Paolo Basso l'ont appris avant de connaître leur heure de gloire. À l'échelle nationale, Florent Martin en a fait l'expérience. Des présences infructueuses en finale du meilleur jeune sommelier de France (2011) puis en 2012, 2014 et 2016 dans la catégorie supérieure, sans oublier celles à deux reprises du meilleur ouvrier de France, n'ont pas pour autant remis en cause sa motivation. Il a su évoluer et attendre le moment de recueillir les fruits de ses années de préparation.
Ce 31 mai, dans les locaux de l'École de Paris des métiers de la table (XVIIe), ils étaient trois à pouvoir encore prétendre au titre de meilleur sommelier de France. Florent Martin, qui va faire ses adieux au George V après plus d'une décennie en salle pour prendre des responsabilités nouvelles au Peninsula Paris, retrouvait deux autres parisiens finalistes de l'édition 2018 : Aymeric Pollenne (Pavillon Ledoyen) et Pierre Vila Palleja (Le Petit Sommelier).
Face à l'originalité des épreuves comme à la gestion du temps, le futur vainqueur s'est montré le plus à l'aise, affichant sourire et une certaine forme de décontraction. Ses connaissances, sa bonne gestion des ateliers pratiques autour de la dégustation et du service ont fait le de lui le 31e meilleur sommelier de France soixante ans après le succès de Jean Chauchée.
C'est Guillaume Gomez, désormais ambassadeur de la gastronomie française, qui a remis à Florent Martin le trophée symbolisant son titre.
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Publié par Jean BERNARD