“On ne fait pas la chasse aux Airbnb, on anticipe”, prévient Jean-Claude Dardelet, chargé de l’attractivité et du tourisme à la mairie de Toulouse. Dans la Ville rose, les logements Airbnb commencent à tendre le marché. “Quand quelqu’un propose, dans un immeuble des dizaines de logements, ça s’appelle un hôtel qui n’a pas les contraintes des hôtels, comme l’Urssaf, estime l’élu. Sur nos 3 000 clés Airbnb, nous avons 85 % de particuliers, mais les 15 % restants sont des personnes morales, soit des agents spécialisés, soit des SCI.”
La métropole se mobilise donc pour éviter une professionnalisation des locations Airbnb, avec une réglementation au mètre carré sur trois zones : le centre-ville, le centre-ville élargi et au-delà. Dans chaque secteur, le loueur devra compenser (dès le premier mètre carré au-delà de la résidence principale) la création d'un meublé de tourisme par celle d’un logement classique. Une réglementation votée en octobre 2022 qui entrera en vigueur en novembre 2023, après la coupe du monde de rugby.
#toulouse# Airbnb
Publié par Eléonore Chombart