du 4 septembre 2003 |
ACTUALITÉ |
n NARBONNE (11)
L'implantation d'un Etap Hotel et d'un Campanile inquiète les indépendants du centre-ville. Saturée en hôtels économiques, Narbonne souffre cependant d'un manque d'établissements haut de gamme.
Le groupe Accor, qui possède près de 85 % de l'offre hôtelière à Narbonne, a renforcé sa présence en ouvrant au cours de l'été un second Etap Hotel. Ce nouvel établissement propose 74 chambres dans le quartier Bonne source. "Narbonne est une zone très touristique. L'ouverture d'un deuxième établissement sous l'enseigne Etap Hotel correspond à une logique économique", explique Katia Rémy, chargée de communication du groupe. De son côté, le groupe Envergure s'implante pour la première fois à Narbonne en programmant l'ouverture à l'horizon 2004 d'un Campanile de 60 chambres sur la zone de Plaisance, pour un investissement total de 3 Me. "Nous avions un trou dans notre réseau. Placé entre l'Espagne, Montpellier et Toulouse, Narbonne affiche un bon taux d'occupation", affirme Bernard Rousseau, responsable de la communication chez Envergure.
Une offre en hôtels économiques saturée
L'arrivée sur le segment des hôtels économiques de deux nouveaux établissements
inquiète l'Umih de l'Aude. "Narbonne souffre d'une surcapacité dans cette
catégorie d'hôtels", estime Christine Pujol, présidente de l'Umih. Une opinion
que partage Frédéric Lion, propriétaire de l'Hôtel du Languedoc et membre de la
chambre de commerce et d'industrie : "Narbonne est attirante pour les hôtels
économiques, car les touristes font régulièrement des haltes en périphérie de la
ville. Mais celle-ci est saturée : elle possède déjà un Villages Hotel, un Formule 1
et un Etap Hotel. Le taux d'occupation, de l'ordre de 50 %, n'est donc pas si élevé que
cela."
L'implantation régulière de nouveaux hôtels en périphérie fragilise en outre les
établissements indépendants du centre-ville. "Le syndicat essaie de trouver des
aides pour que ces hôtels puissent être rénovés, mais nous avons du mal à faire
entendre notre voix", explique Christine Pujol.
L'Umih voit d'autant plus rouge que Narbonne souffre d'un manque d'établissements de
catégorie supérieure. "Nous avons peu de 3 étoiles dans le centre-ville. Quant
aux 4 étoiles, il n'y en a aucun, explique Frédéric Lion. C'est d'autant plus
regrettable que la municipalité souhaite développer l'accueil de congrès. Mais aucun
investisseur ne se présente pour construire un établissement 4 étoiles. Comment
pourrions-nous loger 200 personnes ?" zzz36v zzz70
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L'Hôtellerie Restauration n° 2837 Hebdo 4 Septembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE