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du 4 septembre 2003
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n RYANAIR ENTRE LONDRES ET RODEZ

Un premier bilan attendu sur le hors saison

Si l'arrivée de Ryanair sur l'aéroport de Rodez a sensibilisé le marché des loueurs de voitures, le secteur de l'hotellerie-restauration n'a pas encore perçu de manière significative le transit de la clientèle anglaise en provenance de Londres Stansted.

En mai dernier, la compagnie à tarifs réduits Ryanair lançait 4 nouvelles lignes vers Londres : Reims, Pau, Clermont-Ferrand et Rodez. Sur l'aéroport de Rodez Marcillac, le transporteur irlandais mise sur un niveau de 50 000 à 80 000 passagers par an. Selon les observations de la CCI, gestionnaire de l'aéroport, le vol quotidien aller-retour génère un transit total de 200 personnes entre Londres et Rodez. Cependant, sur les 100 passagers en provenance de Londres, 70 à 80 % d'entre eux arrivent sur le département pour séjourner dans leur famille déjà implantée dans l'Aveyron, depuis quelques années. A l'image de la Dordogne et du Lot, l'ouest aveyronnais, entre Decazeville et La Salvetat-Peyralès, attire l'engouement d'une communauté anglaise en quête d'investissements dans le bâti ancien. Du côté des professionnels des CHR, il est encore trop tôt pour définir un premier bilan. Chacun espère beaucoup de l'arrivée de la compagnie à bas prix en associant une qualité d'accueil et un potentiel plus élevé en termes de clientèle. Bien que les estimations fassent état d'une dépense moyenne de la clientèle anglaise à 150 e par jour et par personne, certains hôteliers de Rodez attendent la période hors saison estivale, habituellement plus prisée par les Anglais, pour prendre la mesure des retombées. De son coté, Gulliver Travel, le tour-opérateur de Ryanair, a lancé une consultation auprès des hôteliers du département proposant une convention d'allotement de chambres avec une rétrocession de l'encaissement à 60 jours et un commissionnement de près de 35 %. Un niveau jugé élevé par certains professionnels.
Le 23 juillet, soit un mois et demi après avoir signé un protocole avec Gulliver Travel, Philippe Panis, hôtelier-restaurateur à Rodez, n'avait toujours pas enregistré une seule réservation pour son hôtel 3 étoiles en provenance du tour-opérateur. "Cet accord peut représenter un plus pour mon établissement, bien que je ne sois assuré de rien en termes de volume de chambres. Je constate néanmoins que la clientèle des compagnies à bas prix ne dépense pas 70 e pour une chambre et recherche bien plus des établissements 1 étoile ou non classés. De même, dans mon restaurant, la plupart des consommateurs anglais que je vois arriver commandent avant tout le menu express affiché à un premier prix", remarque Philippe Panis. zzz22v zzz36v zzz70

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L'Hôtellerie Restauration n° 2837 Hebdo 4 Septembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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