du 18 septembre 2003 |
VOUS RÉAGISSEZ |
Je réagis avec un peu de retard à l'article de L.H. sur les intermittents. C'est la
première fois que je vous écris, car c'est la première fois que j'ai eu à lire un tel
article.
Je suis hôtelière et maman d'un garçon intermittent du spectacle. Je connais bien les
problèmes des intermittents car nous en avons longuement parlé avec mon fils, qui
travaille comme chef électricien dans le cinéma, la pub et les clips. La personne qui a
écrit cet article fait preuve d'une grande ignorance du milieu. Il serait bon qu'elle
maîtrise un peu plus ses informations plutôt que de se laisser aller à cette espèce de
divagation sans intérêt : pas d'enquête, pas d'analyse, rien qui ne soit digne d'être
écrit.
Quant à nous chers hôteliers, ne tirons pas sur ceux qui nous permettent de croire
encore que la vie n'est pas qu'un immense tiroir-caisse, et qui, bien souvent, nous
permettent de l'actionner joyeusement par la part de magie qu'ils nous donnent et les
foules qu'ils attirent. Quel mérite avons-nous lors des festivals, si ce n'est celui de
faire chauffer notre outil préféré avec jubilation... Encore un article comme celui-ci,
et je stoppe mon abonnement.
Lorette Ricoux - gérante de l'Hôtel des Messageries à Arbois zzz36v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2839 Hebdo 19 Septembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE