C’est l’un des hôtels parmi les plus attendus à Paris. Et pour cause, il réunit trois bâtiments du XIXe siècle dans la partie la plus confidentielle du quartier Saint-Germain (VIIe), entre le boulevard éponyme et les bords de Seine. Un lieu à histoires de surcroît, où James Joyce mais également Léo Ferré ont vécu. Baptisé Pavillon Faubourg Saint-Germain, cet hôtel 5 étoiles de 47 chambres et suites, avec bar, bistrot chic, salon littéraire et spa, devient le quatrième établissement griffé Chevalier Paris. Derrière cette marque indépendante se cache la famille Chevalier, impliquée dans l’hospitalité parisienne depuis trois générations. Au départ, dans les années 1950, avec des brasseries. Et, depuis les années 1980, avec des hôtels. Aujourd’hui Jérôme et Éric Chevalier ont rejoint leur mère à la tête du groupe, qui compte désormais quatre adresses dans la capitale. Des lieux dont ils ont acquis fonds et murs, et qui ont tous une âme, une identité forte. À l’instar du Pavillon de la Reine, avec table étoilée et spa, situé place des Vosges (IIIe).
Des liens qui soudent et limitent le turn-over
Autre particularité des hôtels Chevalier Paris : la culture de l’esprit de famille. Un facteur humain, une proximité et un goût des autres qui se retrouve dans l’accueil réservé aux voyageurs et se traduit par le souci du bien-être des salariés. “Certains travaillent avec nous depuis le début des années 2000”, confie Jérôme Chevalier. Même fidélité avec l’architecte d’intérieur Didier Benderli, sollicité pour chaque vague de travaux et autres rénovations programmées par le groupe. Des liens qui soudent, fédèrent les compétences et limitent le turn-over. Un contexte favorable, d’un point de vue des ressources humaines, pour poursuivre le développement de Chevalier Paris, en dépit des crises sanitaire et économique. Certes, Jérôme Chevalier lorgne en priorité du côté de la capitale, “car c’est un marché [qu'ils] connaiss[ent] bien”. Mais il observe aussi la montagne, la Côte d’Azur. Quant à son “rêve”, comme il dit, “ce serait Londres et New York”.
“Les clients internationaux aiment voir de la vie dans un hôtel”
Côté positionnement, c’est l’art de vivre qui prime dans chaque établissement. La famille Chevalier apprécie la confidentialité d’un salon avec verrière à Saint-Germain, l’exclusivité d’une table gastronomique de 20 couverts place des Vosges ou encore les clins d’œil à la littérature au Pavillon des Lettres, tout près du palais de l’Élysée. Un parti pris qui séduit une clientèle anglo-saxonne en majorité, mais vise désormais aussi les locaux. D’où les entrées propres au bar James Joyce et au restaurant Les Parisiens - le bien nommé - du Pavillon Faubourg Saint-Germain. L’idée étant d’en faire des QG de riverains, voisins, flâneurs. “Car les clients internationaux aiment voir de la vie dans un hôtel”, souligne Jérôme Chevalier. Après avoir travaillé dans la finance, il ne regrette en rien son arrivée dans l’hôtellerie en 2008. “Tout ce que nous faisons, c’est dans le plaisir, dit-il. Pour ma part, j’aime autant les chiffres et les tableaux Excel que choisir un tissu.”
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Publié par Anne EVEILLARD