"Nous sommes fiers de rendre cet établissement aux Colmariens et à l'Alsace." Lionel et Emmanuel Wurms, les gérants
du restaurant Le Fer rouge, ne cachent pas leur satisfaction. Après plus de
dix-mois de travaux, un investissement de 2 M€ (dont un million à la
charge du propriétaire Alain Kott), ils ont atteint leur but : "redonner
ses lettres de noblesse au Fer Rouge". Située au coeur du centre historique
de Colmar (68), cette institution, fermée depuis le départ en 2006 du chef Patrick
Fulgraff (1 étoile Michelin), a
rouvert ses portes le 22 septembre.
"Avec Alain Kott, nous avons entièrement restauré et mis aux norme cet
édifice, tout en préservant au maximum son esprit d'origine. Les architectes Raymond
Ehrhard et Éric Crombez ont travaillé en étroite collaboration avec
les Bâtiments de France", souligne Lionel Wurms.
Une brasserie alsacienne authentique
Collectionneur et passionné de belles pierres, Lionel Wurms est intarissable
quand il s'agit de présenter le nouveau Fer rouge : sa façade avec ses
colombages de couleur pourpre, ses boiseries anciennes, ses abat-jours en
kelsch, la ferronnerie, les vitraux d'origine et les nombreuses oeuvres d'artistes
évoquant l'Alsace qu'il a choisies.
"J'ai voulu créer une ambiance de brasserie alsacienne authentique avec
une touche art déco. Nous voulons qu'ici tout le monde se sente à l'aise", précise-t-il. Composé de
quatre salles et d'un stammtisch, répartis sur trois niveaux, le Fer Rouge peut
accueillir jusqu'à 110 personnes, sept jours sur sept.
Dans sa cuisine équipée d'un fumoir et d'un four à tartes flambées, Olivier
Lamard, le chef de 35 ans, passé par de nombreux étoilés - La Nouvelle
Auberge à Wihr-au-Val (68), La Table du gourmet à Riquewihr (68) et Le Rendez-vous
de chasse à Colmar -, concocte des plats alsaciens traditionnels, comme le foie
gras, sa spécialité, la choucroute et ses fumés maison, ou encore le baeckeofe
au pinot noir inspiré de la recette de son grand-père (de 12,90 € à 22 €
les plats).
Publié par Sonia DE ARAUJO