Dunk, à Marseille (13), est à l'image de ses deux fondateurs : gourmand, créatif et convivial. Mimi Brazeau, journaliste et auteur canadienne, est aux fourneaux et a créé une carte pleine de surprises. Les bagels sont drôlement baptisés ('Je le largue', 'J'arrête de fumer', 'Je rentre dans mon jeans'…) et se prêtent à des mélanges étonnants. Le thon rose se marie aux pommes granny salées, aux graines de sésame grillées, à la mayonnaise de wasabi et à la confiture de lime anglaise. Le poulet snacké est pris en sandwich entre le creamcheese, l'avocat, la mangue, les poivrons grillés, la coriandre et les amandes grillées. Au total, Dunk propose sept recettes originales, dont une renouvelée chaque mois. "Même quand on les ouvre, nos bagels doivent être beaux", glisse Mimi Brazeau. Le bagel peut être accompagné d'un cornet de légumes, de coleslaw, de gaspacho de mangue épicée, d'une soupe chaude ou d'une salade, et suivi d'un crodoots (mi-croissant, mi-donut) ou d'un cheesecake maison.
"Développer la livraison en triporteur"
Antoine Honorat, architecte, a de son côté "déshabillé le local pour retrouver son âme". Aujourd'hui, les pierres d'origine sont mises à nu. La cuisine est ouverte, le mobilier a été pensé par le designer Jérôme Dumetz, des sculptures métalliques de l'artiste Pierre Malbec ornent la terrasse… "Dunk, ce n'est pas que des bagels. Le lieu, l'architecture, la musique, l'accueil, la convivialité sont très importants pour nous", souligne le tandem.
Un an après son ouverture, Dunk se réjouit de sa clientèle fidèle et du potentiel de l'enseigne. "On souhaite affiner notre concept, développer la livraison en triporteur et nos événements à l'extérieur avant de songer à un quelconque réseau", avoue le couple qui ne veut pas brûler les étapes. Pourtant, les investisseurs montrent déjà un vif intérêt, de Lyon à Montréal, en passant par Dakar.
Publié par V. B.