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Mi-janvier, les marques d'alcool, de softs et les distributeurs ont été conviées par l'association "Sauvez la Nuit" qui sollicitait leur soutien et souhaitait les associer aux actions destinées à faire entendre la voix des exploitants de de Licence IV face aux pouvoirs publics et aux administrations. Ricard, Moët & Chandon, Coca-Cola, Barcardi Martini, Schweeps et le distributeur France-Boissons ont répondu qu'ils adhéraient aux projets de Sauvez la nuit. La semaine dernière, l'association participait aux côtés de l'Umih 69 et de ses président Laurent Duc et vice-président en charge des établissements de nuit, Pierre Chambon, à une réunion préparatoire au rendez-vous prévu avec le préfet pour discuter de l'arrêté sur les fermetures tardives.Tous les syndicats, acteurs de la vie nocturne lyonnaise, étaient conviés ; le préfet affirmant récemment qu'une entente préalable entre ces derniers était souhaitable… Ainsi, le Synhorcat et l'AFFED ont planché, avec l'Umih et Sauvez la Nuit, à une proposition commune, mais le SNDLL manquait à l'appel. "L'objectif c'est que tout le monde soit d'accord d'où la proposition qui inclut tous les établissements" soulignait Laurent Duc. La réunion dans les bureaux du préfet, Jean-François Carenco, qui a eu lieu cette semaine, s'est donc soldée par la prise d'un rendez-vous en février, les propositions de 'l'union' des syndicats et du SNDLL n'étant pas accordées. Un report que regrette l'Umih. Pierre Chambon souligne : "à cause d'un établissement tout est remis en queston, et ralentit l'avancée de tous les chantiers - lutte contre les stupéfiants, le bruit, l'alcoolisation des étudiants".
Publié par Sophie SENTY
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