Créé par Luc Reversade dans les années 70, le concept La Folie Douce repose sur un subtil mélange d’une cuisine locale, de séances après-ski version clubbing en plein air et de spectacle. La restauration représente 2/3 de son chiffre d’affaires. Artur Reversade, dirigeant de La Folie Douce : "C'est une double peine pour nous, restaurateurs de montagne, pour qui tout se joue en quelques mois. Nous n’aurons pas d'arrière-saison ou l’occasion de rattraper notre chiffre d’affaires plus tard dans l’année comme cela peut-être le cas pour nos confrères qui travaillent en ville. La non-ouverture des remontées est comparable à 12 mois d’exploitation perdus si l’on fait la comparaison avec un restaurant classique. Aujourd'hui, l’heure n’est plus à la fête. Même si nos établissements ouvrent pour 2 mois, il sera impossible pour nous de sauver la saison. Je suis avant tout triste pour nos collaborateurs, pour les 700 familles qui subissent aujourd’hui un nouveau coup dur ”.
La fermeture des remontées mécaniques depuis le début de la saison et les récentes annonces synonymes d’une année quasi blanche ont un impact considérable sur l’activité de l'entreprise familiale et ses partenaires :
- Une perte de chiffres d’affaires estimée de 80% si l’on se place dans le scénario positif d’une réouverture après les vacances de février
- 3 millions d’euros d’investissement dans un nouveau restaurant qui n’ouvrira vraisemblablement pas cette année
- 700 saisonniers qui aurait dû être recrutés pour la saison 2020/21
- Plusieurs millions d’euros de loyers versés pour des logements du personnel qui sont actuellement vides
- Des charges fixes relatives aux loyers à l’entretien des 45 000 mètres carrés des établissements
- Une perte de revenus pour les producteurs locaux et partenaires de La Folie Douce qui consomme habituellement 2 à 3 tonnes de denrées alimentaires par jour sur chacun de ses sites.
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