A compter de cette date pour avoir droit au chômage, il faudra avoir travaillé 6 mois au cours des 24 derniers mois. C’est-à-dire qu’il faudra avoir au moins travaillé 130 jours ou 910 heures pendant cette période.
En conséquence, la durée minimale d’indemnisation, passe de quatre à six mois. Quant aux durées maximales d’indemnisation, elles ne changent pas et varient selon l’âge du demandeur : 2 ans pour les moins de 53 ans, 2,5 ans pour les 53 à 55 ans, et 3 ans pour les plus de 55 ans.
Le seuil pour recharger ses droits, lorsqu’on travaille pendant sa période de chômage a été fortement durci. Jusqu'à cette date, un demandeur d’emploi qui travaillait au minimum un mois (ou 150 heures), voyait sa durée d’indemnisation prolongée d’autant. Désormais, il lui faudra avoir travaillé au moins 6 mois pour en bénéficier. En pratique, cela revient à supprimer le principe du rechargement des droits.
Il est instauré une dégressivité de l’indemnisation pour les hauts revenus. Les salariés qui ont un revenu supérieur à 4500 € brut par mois verront leur indemnisation réduite de 30% à partir du 7ème mois d’indemnisation, avec un minimum net mensuels de 2261 €. Seuls les salariés âgés de 57 ans et plus ne seront pas concernés par cette dégressivité.
Les salariés démissionnaire ayant un projet professionnel de reconversion ou création d’entreprise, ou les travailleurs indépendants en cessation d’activité vont pouvoir bénéficier de l’indemnisation chômage, mais à condition de respecter des conditions très strictes. Nous reviendrons en détails sur ces deux dispositifs.
Publié par Pascale CARBILLET
samedi 2 novembre 2019