Deux salariés sur trois souhaitent une augmentation de leurs revenus, et plus de la moitié ne veut plus faire des heures supplémentaires pas toujours payées. C’est ce qui ressort des 6 145 réponses que nous avons obtenues lors d’une enquête en ligne réalisée entre le 21 et le 24 octobre 2021. Le constat est sans appel, mais est-il vraiment surprenant ? Crise ou pas crise, tout travail mérite salaire. Il n’est plus acceptable pour les salariés de ne pas être payés à la hauteur du travail fourni. La profession saura-t-elle, pourra-t-elle l’entendre ? Les deux organisations patronales (Umih et GNI) que nous avons interrogées suite à cette enquête semblent vouloir travailler en ce sens. (Lire ici leurs réponses)
Autre point frappant de notre enquête : les commentaires. Nous en avons reçu plus de 3 000. C’est dire s’il y a un besoin pour les salariés de parler, d’être entendus. Ils demandent plus de respect, de reconnaissance, une revalorisation du secteur, mettent l’accent sur les conditions de travail, que beaucoup jugent déplorables.
Si une hausse des minimas salariaux peut être négociée par les partenaires sociaux, certains changements vont nécessairement devoir passer par une réorganisation en interne, propre à chaque structure… Pour que nos entreprises redeviennent attractives sur le front de l’emploi, il est urgent qu’elles se remettent en question.
Publié par Romy CARRERE