Avenio, le début d'une belle aventure

Avignon (84) Après un solide parcours dans l'univers des tables étoilées, Jérôme Nolin et Pauline Casamatta ont repris une affaire dans le centre d'Avignon. Six mois après l'ouverture, le bilan est positif.

Publié le 28 janvier 2016 à 15:53

Jérôme Nolin et Pauline Casamatta ont le sourire. Après six mois d'activité, leur restaurant Avenio (le nom antique d'Avignon) a trouvé son rythme de croisière et ils sont prêts à poursuivre le développement maîtrisé de leur affaire. Lui, ancien du CFA de Livron-sur-Drôme, a fait de la gastronomie étoilée l'objectif de son parcours professionnel. Les Cèdres près de Valence, Baumanière, la maison Pic, Le Belvédère en Corse, Le Petit Nice à Marseille... "Quand j'ai retrouvé Le Belvédère à Porto-Vecchio, c'était pour occuper mon premier poste de chef, une expérience qui a duré trois ans, jusqu'à ce que l'on décide, en décembre 2014, de rechercher une affaire pour nous installer à notre compte."
Et pour Pauline Casamatta, sa compagne rencontrée à Baumanière, le choix d'Avignon s'imposait. "C'est ma ville, c'est ici que j'ai appris la cuisine avant de m'orienter vers la salle puis la réception." Un séjour à Saint-Barthélémy et un autre en Écosse ont précédé son arrivée en Corse où elle a retrouvé Jérôme.


"En avance sur le prévisionnel"

S'ils ont vite porté le choix sur cet ancien restaurant façon buffet situé dans un quartier très animé du centre-ville, un peu de patience a été nécessaire car l'affaire était en liquidation et les banques n'ont pas fait preuve d'enthousiasme. L'achat conclu en juin, un mois plus tard, après des travaux de nettoyage et de personnalisation de l'ambiance en même temps que des investissements pour équiper la cuisine, Avenio ouvrait. Une salle et deux salons offrent 36 places assises. "Mais comme je suis seul en cuisine, nous avons limité le nombre de couverts bien en deçà..."

Une formule du midi (18 € en trois services) ainsi qu'un menu-carte à 32 € avec quatre entrées, quatre plats et autant de desserts au choix, ont fait mouche auprès de la clientèle. Et si le couple sait qu'il faut être patient pour installer une entreprise dans la durée, les chiffres parlent d'eux-mêmes : "Nous sommes en avance d'un an sur le prévisionnel et nous allons pouvoir créer deux emplois, un en cuisine et un en salle, à compter du mois de mars", concluent-il.


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Publié par Jean BERNARD



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