À première vue, rien n’a changé. Les miroirs biseautés sont toujours en place, les tables et les grandes banquettes incitent toujours autant à faire ripaille. Et pourtant, la brasserie iconique du quartier Bastille-Marais, à Paris, a pris le temps (du confinement) pour se refaire une beauté. En regardant de près, le travail a été minutieux. De la grande salle de la verrière aux salons à l’étage, en passant les façades boisées et les vitraux : Bofinger a retrouvé son éclat d’antan.
Le bonheur de savourer 'le meilleur de l’Alsace à Paris' est toujours là, preuve que l’établissement du groupe Bertrand a su évoluer avec son temps sans perdre l’esprit de partage et de gourmandise qui l’habite depuis 1864. En cuisine, Georges Belondrade est toujours en place. Depuis 2004, il orchestre avec entrain ce grand ballet gastronomique ouvert 7 jours sur 7. Les spécialités alsaciennes qui font la renommée du lieu font toujours leur effet : le Vol-au-vent de Bofinger (31,50 €), le Kougloff façon pain perdu (12 €) et les beaux plateaux de fruits de mer (dès 29 €).
La choucroute, toujours reine
Mais la vedette, la tête d’affiche, c’est la choucroute. Déclinée en sept versions, elle séduit grâce à son chou cuisiné selon la tradition : oignons confits au saindoux, genièvre, coriandre et cumin. La recette signature règle le compte de tous les appétits avec son mélange féroce de jarret de porc demi-sel, saucisse blanche, saucisse au cumin, saucisse de Strasbourg, poitrine de porc fumée, échine et pommes à l’anglaise !
Plus qu’un restaurant mythique, la brasserie reste un lieu de vie qui réunit les locaux et les visiteurs de passage. La formule midi délivrée du lundi au samedi (19,90 €, deux plats), tout comme le menu Bofinger (33 €, trois plats) permettent ainsi de se régaler sans se ruiner. Et, côté vins, l'accord reste bien évidemment alsacien avec les belles cuvées de Gustave Lorentz (pinot blanc, pinot noir, riesling, sylvaner).
#Bofinger#
Publié par Stéphane POCIDALO