Absent de l’Hexagone durant une vingtaine d’années, Burger King a fait un retour fracassant en 2012, sous la houlette du Groupe Bertrand. Six ans plus tard, l’enseigne s’affiche comme le numéro 2 de la restauration rapide en France, derrière McDonald’s et ses 1 400 unités. "Fin novembre, nous avons plus de 270 restaurants en France. On devrait terminer 2018 avec 290 restaurants. L’ambition est d’atteindre 450 à 500 points de vente fin 2020", déclare Laurent Pareau, directeur réseau Burger King et Quick.
Pour tenir le rythme, la marque compte sur un développement franchisé à 75 %, et des contrats de location-gérance de 18 ans (soit deux fois neuf ans). "Nos franchisés disposent de clusters géographiques, et non d’une exclusivité territoriale", précise-t-il. Les profils recherchés ? "Des franchisés disposant d’un apport entre 250 et 300 000 €, et ayant une capacité managériale forte", ou d’anciens franchisés du réseau Quick.
Le Groupe Bertrand, qui a racheté Quick en 2015, a entamé la transformation des restaurants vieillissants de l'enseigne en Burger King. "Un franchisé sur deux arrivant de chez Quick a continué chez Burger King", note Laurent Pareau. Cet ambitieux plan de développement se traduit d’ailleurs par l’embauche annuelle de 5 000 salariés en CDI, de 2016 à 2020.
Focus sur les drive
La marque Burger King, qui se targue de "bénéficier d’une forte attractivité" et de cultiver "des chiffres d’affaires élevés", travaillera sur trois principaux axes de développement. Les drive, qui représentent actuellement 40 % du chiffre d’affaires, seront privilégiés. "C’est un business d’avenir", juge le directeur réseau. La livraison vient d’être lancée en novembre, en partenariat avec Deliveroo.
Enfin, un restaurant d’un nouveau genre, adapté au marché français, vient d’ouvrir ses portes près d’Yvetot (Seine-Maritime). L’établissement de près de 500 m² mixe drive, aire de jeux intérieure pour les enfants et parcours client digitalisé. Sept bornes de commandes sont ainsi mises à disposition de la clientèle. "On a fait disparaître les comptoirs, c’est une nouvelle façon d’accueillir les clients. Je passe commande et je paie aux bornes, puis je vais chercher mon plateau. L’idée est de fluidifier le service et de le rendre plus rapide. Un vrai enjeu quand on sait que 70 % du chiffre d’affaires se fait sur les rushs de 12 heures à 14 heures et 19 heures à 21 heures en France", explique Laurent Pareau.
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Publié par Violaine BRISSART