La municipalité cannoise est bien décidée à combattre les excès engendrés par les plateformes comme Airbnb. Elle vient en effet de bloquer la transformation de quatre immeubles d’habitation en locations meublés, situés dans l’hyper-centre, en refusant le changement de destination. Si elle est favorable à l’activité de « location de meublés de tourisme par des particuliers » qui permet, rappelle-t-elle, d’animer des quartiers et répond à des besoins, celle-ci voit d’un très mauvais œil l’acquisition d’immeubles entiers par des investisseurs qui les vident de leurs habitants pour miser sur la location de courte durée.
Concurrence déloyale pour les hôteliers
Ces opérations « accentuent la crise du logement et génèrent une concurrence déloyale vis-à-vis des hôteliers » estime à juste titre la ville de Cannes, dont le maire David Lisnard, a été l’un des premiers à mettre en place dans sa commune, en décembre 2016, un portail de télédéclaration des meublés de tourisme, outil nécessaire à la bonne maîtrise du parc. « Il ne s’agit pas de s’opposer à cette nouvelle pratique mais bien d’en contrer les abus » insiste la Mairie qui prévoit en 2020 une modification du P.L.U. « pour interdire ce type de changements de destination, plus particulièrement dans les quartiers en tension. »
#Cannes# Airbnb #LocationsMeublées# #DavidLisnard# #ChangementDeDestination# #LocationsCourteDurée#
Publié par Sylvie SOUBES