Taxe de séjour et e-réputation
La veille, Arnaud Montebourg avait exposé à Bercy sa feuille de route du redressement économique de la France pour les trois années à venir. Thomas Jimenez, de la Rôtisserie palavasienne, l'a interpellé sur les difficultés des patrons de TPE. Arnaud Montebourg lui a répondu par le travail en cours sur la simplification administrative et les allégements de charges à venir. Alain Joyes, gérant de l'hôtel Brasilia - 3 étoiles de 24 chambres, racheté et rénové il y a un an et demi -, a évoqué les problèmes d'e-réputation, à quoi le ministre a rétorqué par son action en justice sur Booking.com. En examinant les factures remises au client, Carole Delga a abordé la taxe de séjour : "On va défendre les hôteliers", a-t-elle assuré, pour avoir une taxe plus équitable portant sur tous les hébergements. À propos du fait maison, elle a rappelé que "cette mention est faite pour valoriser le bien manger, le savoir-faire et l'acte de cuisine sur place plutôt que la cuisine d'assemblage. La mention est une action positive sur la qualité de la restauration.". Du bistrot au restaurant gastronomique, elle estime que moitié des établissements peuvent y prétendre, pour tout où partie de leur carte : "Le fait maison n'est ni élitiste, ni au rabais."
Le restaurant le Bellevue, tenu depuis cinq ans par Jérôme Gauthraye, en est le parfait exemple. Sa carte annonce "tous nos plats sont faits maison, sauf les crèmes glacées".
Publié par Anne Sophie Thérond