En plus d'un contenu de qualité, le site doit respecter de nombreux critères techniques pour être visible, comme le souligne Nicolas Dussart, responsable des partenariats chez Google. Même si les réservations restent majoritaires sur ordinateur, le mobile occupe 60 à 65 % du trafic global. Nicolas Dussart rappelle donc combien il est vital d’avoir un site en responsive design pour exister, mais surtout insiste sur la nécessité d’offrir une expérience fluide entre le site de l'hôtel et son moteur de réservation. Christophe Pereira, directeur des ventes et marketing chez WIHP Hotels, alerte sur la rapidité de chargement du site qui peut faire fuir immédiatement les visiteurs.
Il recommande par ailleurs d’utiliser les outils Google qui offrent “de plus en plus de points de contact avec du trafic qualifié” pour les hôteliers, comme les “free booking links” qui ajoutent une fonctionnalité de réservation gratuite dans la fiche Google My Business. Une fiche dont l’intérêt est central pour encourager les clients à venir visiter le site officiel de l’hôtel, réserver via les liens d’Ads ou les free booking links, ou encore appeler l’hôtel en direct pour réserver. Il conseille également aux hôteliers d’utiliser les outils d’analyse de type Google Analytics qui permettent de comprendre où aller chercher la demande mais également d’adapter son site au comportement des visiteurs.
Le critère éco-responsable apparaît de plus en plus dans les filtres de recherche : les hôtels ont donc intérêt à indiquer s’ils bénéficient d’un label pour se distinguer sur Google et capter plus de réservations en direct. Certains groupes, comme Happy Culture, misent sur leur propre système de notation, ici des scores de A à C pour indiquer l’impact d’une nuitée dans chacun de ses hôtels.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE