A l'instar des autres organisations professionnelles, Le
GNI, présidé par Didier Chenet, déplore « un manque à gagner immédiat »
et « une image de la France à l'étranger
sérieusement abimée. Cette mobilisation sociale, ajoute le syndicat, vire à la politique de la terre brulée, menée
par quelques-uns et ne représentant qu'une faible minorité de travailleurs ! Il
n'est plus possible que notre pays pâtisse dans et hors ses frontières d'une
situation chaotique et d'une image déplorable qui gênent les touristes
hexagonaux et qui dissuadent les touristes étrangers de venir. » Chiffres
à l'appui, le syndicat rappelle que les taux d'occupation sont redescendus au
niveau de ceux rencontrés au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. « Une
grève de cette ampleur à quelques semaines de l'Euro 2016 et du coeur de la
saison touristique est plus qu'inadmissible ! » estime la rue de Gramont
qui s'inquiète de la baisse générale des tarifs pratiqués par les hôteliers en panne de trésorerie et qu'il situe autour de 22%. « Chaque partie prenante de l'actuel
conflit social doit prendre la pleine mesure de la situation et tout mettre en
oeuvre pour une sortie de crise rapide ».
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