Les restaurateurs du centre d'Angoulême sont en grande souffrance, surtout le midi. Les chiffres d'affaires chutent, avec des moins 50%, dénonce Sandrine Boux, présidente du GNI 16, qui pointe du doigt les zones commerciales qui ont fleuri ces dernières années et nuisent à l'activité des restaurants du centre-ville. « La clientèle migre également vers ces zones parce que le stationnement y est gratuit ». La dirigeante syndicale a décidé d'écrire au maire d'Angoulème, Xavier Bonnefont, alors que le Grand Angoulème lance une grande consultation sur l'avenir du commerce en centre-ville. Elle souhaite qu'une rencontre sur le terrain puisse être organisée avec des restaurateurs à l'avenir désormais incertains. « Angoulême, dont le slogan fut 'la ville qui vit en ses images', est en train de ternir la sienne à cause de la désertification » fustige-t-elle.
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