Alors qu'il ne reste que quelques semaines avant la date limite de juillet prochain pour le nouveau classement hôtelier, il appartient à l'ensemble des professionnels concernés de tout mettre en oeuvre pour décrocher l'indispensable label.
C'est pourquoi le dossier que nous proposons cette semaine aux hôteliers leur permettra de faire le point sur l'état d'avancement de leur demande de classement, voire de décider enfin de rester dans la compétition commerciale en obtenant un classement dont l'absence équivaut à une sortie pure et simple du marché.
Lancée dès l'arrivée d'Hervé Novelli au secrétariat d'Etat au Tourisme et poursuivie par son successeur Frédéric Lefebvre, la réforme des hébergements touristiques s'inscrit dans une politique de relance de la promotion de la destination France, après des années d'immobilisme stérilisant.
La réforme du classement hôtelier, conduite depuis près de cinq ans et enfin aboutie, participe de cette rénovation en profondeur de l'image du tourisme français dont la valorisation a été confiée à Atout France. Lourde tâche qui ne concerne pas seulement l'hôtellerie, mais également la restauration avec le label de Maître restaurateur pour lequel Hervé Novelli n'hésita pas à 'mouiller sa chemise', ainsi que toutes les autres formes de métiers d'accueil, des campings aux parcs de loisirs en passant par les chambres d'hôtes, les villages de vacances ou les meublés de tourisme.
Face à la révolution Internet qui a bouleversé les modes de commercialisation et les canaux de distribution des produits touristiques, il était indispensable pour l'hôtellerie française de participer pleinement à ce mouvement inéluctable. Tout en gardant la maîtrise de son image et de sa promotion et en ne laissant pas l'attribution d'une hypothétique classification aux seules 'online travel agencies' et autres sites de commentaires livrés à l'anarchie des opinions incontrôlées.
Tout hôtelier conscient des réalités ne saurait aujourd'hui faire l'impasse sur son classement sans courir au désastre assuré.
Publié par L.H.