Mais pour fondamentale que soit la définition d'un avenir du métier, il faut éviter d'en faire un sujet réservé aux spécialistes qui auront forcément tendance à opacifier une problématique qui concerne l'ensemble des consommateurs.
Or, ces consommateurs, à une très large majorité adeptes de la sortie au restaurant comme l'un de leurs loisirs favoris, en veulent aujourd'hui davantage sur le moyen de découvrir et surtout d'accéder à la 'bonne petite table', qui pêche trop souvent par excès de discrétion numérique.
À l'instar d'une pratique devenue banale aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne ou en Belgique, le client de l'Hexagone devient un adepte de la réservation en ligne pour son déjeuner ou son dîner, comme il l'est devenu depuis plusieurs années pour ses déplacements en train ou en avion, son hébergement de vacances ou d'affaires, ou l'achat du dernier prix Goncourt, de préférence lisible sur une tablette.
Le problème peut sembler encore mineur, il ne l'est pas. Pour un investissement minime qui peut rapporter beaucoup, les restaurateurs doivent impérativement proposer sur leur site la possibilité de réserver instantanément en deux clics. Sous peine de voir la clientèle, notamment la plus jeune, faire un autre choix.
Publié par L. H.