Les heureux élus : Julien Binz, restaurant Julien Binz à Ammerschwihr, Nicolas Bottero (ouverture prévue fin 2016 dans les environs d'Aix-en-Provence), Benjamin Collombat, Le Jardin de Benjamin, Château de Berne, Valérie Costa, La Promesse à Oulioule, Aurélien Crosato, Soléna à Bordeaux, Gaétan Gentil, Le Prairial à Lyon, Maximin Hellio, Restaurant Maximin Hellio, à Deauville, Jérémy Morin, L'Aparté à Toulouse, Stéphane Pitré, Restaurant Louis à Paris et Yoni Saada, Le Bagnard à Paris.
Extraits :
« Ce n'est pas la marchandise qui coûte cher, c'est l'emploi. Quand on veut faire du gastro, on a besoin de plus de personnel. Il faut aider ceux qui créent vraiment des emplois. Faire que plus on embauche, plus on est aidé ».
« On n'arrive pas à rémunérer notre personnel à leur juste valeur. Ils nous ont suivis dans notre projet. Ils donnent beaucoup mais on n'y arrive pas »
« On voudrait embaucher mais on n'a pas de visibilité à long terme. »
« Il faut alléger les charges »« Pourquoi ne pas baisser les charges en fonction du nombre de salariés ? »
« Il y a beaucoup de gens qui travaillent quelques mois et qui se mettent au chômage »
« Il faudrait déjà que les gens consomment. Or la restauration fait partie des loisirs pour les Français ». « Les gens n'ont plus de cash. Il faut leur rendre du pouvoir d'achat ».
« Il faut valoriser l'artisanat. Nous avons un vrai savoir-faire. Or nous sommes taxés comme ceux qui ne produisent rien et ne font que réchauffer ».
« Je me confronte à la difficulté de financer mon nouveau projet. Les banques ont perdu le sens de l'humain. On doit rentrer dans une case ou un tableau sinon, elles refusent. » « Les banques ne font pas leur boulot ».
« Il y a toute une paperasserie qui n'est pas dématérialisée. Il faudrait simplifier tout ça »
Publié par Nadine LEMOINE