- Hausse du Smic de 100 € net par mois
Emmanuel Macron a annoncé que “le salaire d’un travailleur au smic augmentera de 100 € par mois dès 2019, sans qu’il en coûte un euro de plus à l’employeur”. Cette annonce a suscité de nombreuses d’interrogations : comment augmenter le salaire sans que cela soit à la charge des entreprises ? Il semblerait que cette mesure tienne compte de la revalorisation automatique du taux horaire du smic en fonction de l’évolution du coût de la vie, qui devrait être de 1,8 % au 1er janvier 2019, soit un gain mensuel de l’ordre de 20 €. En outre, selon l’Élysée, il faut ajouter une vingtaine d’euros de baisses de charges salariales. Enfin, la revalorisation de la prime d’activité (dont bénéficient les salariés rémunérés jusqu’à 1,2 smic) permettait d’atteindre le montant de 100 €. Cette prime est une prestation sociale versée par la Caisse d’allocations familiales pour les salariés aux ressources modestes.
- Une prime de fin d’année hors charges sociales et fiscales
Emmanuel Macron a annoncé que les employeurs qui le souhaitent pourront verser une prime de fin d’année à leurs salariés sans que celle-ci ne soit soumises à charges sociales ni impôt. Cette prime repose sur un engagement volontaire des entreprises et dans la mesure où les finances de ces dernières le permettent. Le montant de cette prime devrait être plafonné à 1 000 € pour bénéficier de l’exonération de charges sociales et fiscales.
- Le retour des heures supplémentaires défiscalisées
Le budget pour 2019 prévoit que les cotisations salariales sur les heures supplémentaires seraient supprimées à compter du 1er septembre 2019, mais sans exonération d’impôt pour le salarié. Le Président a annoncé que cette mesure serait avancée au 1er janvier et surtout que les heures supplémentaires seraient également défiscalisées. Ce qui veut dire que les salariés ne paieraient pas d’impôt sur le montant des heures supplémentaires. On en revient au principe du “travailler plus pour gagner plus” institué par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était chef de l’État, qui avait été remis en cause par François Hollande en 2012. Les salariés du secteur des CHR effectuant des heures supplémentaires avaient alors constaté une baisse de leur rémunération nette.
- Pas de hausse de la CSG jusqu’à 2 000 € de pension de retraite
En contrepartie aux suppressions des cotisations salariales d’assurance maladie et d’assurance chômage, en 2018, le Gouvernement a augmenté de 1,7 point le taux de la CSG (contribution sociale généralisée). Pour les pensions de retraite, le taux de CSG est fixé à 8,3 %. Emmanuel Macron a annoncé que la hausse de la CSG pour les retraités qui perçoivent moins de 2 000 € de pension chaque mois devrait être annulée. Le taux serait alors fixé à 6,6 %.
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Publié par Pascale CARBILLET
mercredi 12 décembre 2018
mercredi 12 décembre 2018
jeudi 13 décembre 2018
mardi 11 décembre 2018