Etude CGA-Nielsen : les cocktails sans alcool ont la cote

Publié le 15 avril 2014 à 09:46

Premier constat de l'enquête qui vient d'être réalisée sur la place du cocktail dans les cafés, hôtels et restaurants, le développement des bars à cocktails avec « des recettes, des concepts et une profession en pleine mutation ». Si le mojito reste le cocktail préféré des consommateurs, quelles que soient les générations, et le kir l'apéritif le plus répandu, de nouvelles tendances apparaissent. « La profession de barman étant de plus en plus valorisée, les barmen se placent désormais en éducateur du goût. Et cherchent à faire connaître de nouvelles saveurs à leurs consommateurs » commente Benjamin Kuentz, directeur de CGA-Nielsen en France.  Cette démarche profite aux cocktails sans alcool. « Plus de 80% des établissements 'cocktail' proposent des cocktails sans alcool et deux tiers des établissements ayant un chef barman en proposent entre cinq et dix à la carte. De plus, 40% des consommateurs âgés de 18 à 60 ans déclarent consommer des cocktails sans alcool en CHR » révèle l'étude. On trouve également une offre de cocktail sans alcool en augmentation dans les bars de nuit. « Le développement du cocktail sans alcool semble ainsi s'inscrire dans une consommation plus responsable et répond sans doute à un besoin de prix attractifs dans un contexte de crise » : il est en moyenne vendu deux euros moins cher qu'un cocktail avec alcool. C'est à Paris, bien sûr, que le nombre d'ouvertures de bars à cocktails est le plus important, mais la tendance gagne les capitales régionales. « Le cocktail est synonyme de voyage, rappelle Benjamin Kuentz. Il répond à une demande d'évasion et d'expérience organoleptique. Il rejoint ainsi la jeunesse actuelle, très globe-trotter et qui aime retrouver en France, à son retour, le goût de ses pérégrinations. Les jeunes sont en effet les premiers consommateurs de cocktails en France ». Les nouvelles générations de barmen qui osent s'affranchir des codes tout en ayant une parfaite maîtrise des bases sont également à l'origine de ce regain d'activité : « La volonté des barmen à se différencier s'exprime en outre à travers le développement de créations personnelles et artisanales. La revalorisation de la profession permet aux barmen d'avoir un statut de prescripteur auprès des consommateurs qui sont beaucoup plus réceptifs à leurs conseils ». 2500 établissements et 1000 français âgé de 18 à 60 ans ont été interrogés par téléphone et en ligne pour les besoins de cette étude. Différentes personnalités du CHR ont également été interrogées.

Publié par Sy.S.



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