Selon la jurisprudence, un salarié ne peut refuser de travailler normalement un jour férié non chômé dans l'établissement (Cass. soc.3 octobre 1991, n° 88-43026).
En l'absence d'usage dans l'entreprise selon lequel le 8 mai est chômé, l'employeur est en droit de pratiquer une retenue sur la rémunération des salariés absents sans autorisation (Cass. soc. 3 juin 1997, n° 9442197). Si cet arrêt concerne le 8 mai, il peut être transposé au 1er mai dans le secteur des CHR, qui autorise les entreprises à faire travailler les salariés ce jour-là. Cette journée n'étant pas obligatoirement chômée pour les salariés, l'employeur peut donc pratiquer une retenue sur salaire pour absence.
Publié par Pascale CARBILLET