Plutôt habitué des zones périphériques avec ses boulangeries présentes partout en France, Feuillette investit le cœur de ville de Tours avec son tout premier salon de thé. Le Café Feuillette, géré par Mélissa et Florent Lach, propose dans un espace de 400 m² la fabrication sur place et la vente de snacking, sandwichs, salades, de boissons pâtissières et de ses gâteaux signatures tels que le Paris-Brest, le flan à la vanille, ou encore des madeleines et brioches feuilletées.
“C’est un café à la française, avec des valeurs de tradition et de qualité, qui refuse l’américanisation du concept. Un café où j’ai envie d’aller”, explique Jean-François Feuillette, fondateur et dirigeant du groupe Feuillette. Dans une décoration vintage, le café en appelle aux souvenirs sucrés d’enfance, mêlant les générations à table et en terrasse (80 places au total) depuis son ouverture fin août.
Un ancien bureau de poste
L’originalité de ce coffee shop qui emploie 18 salariés et où ont été investis 800 000 € pour transformer l’ancien bureau de poste, réside dans sa fabrication entièrement artisanale. “Nous fabriquons nous-mêmes le pain et les pâtisseries servis, que ce soit sur place ou bien à Blois dans notre laboratoire de production”, détaille Jean-François Feuillette.
C’est en effet à Blois, en 2009 que tout a commencé pour la saga Feuillette. Jean-François Feuillette, qui a fait ses armes de pâtissier chez Pierre Hermé et au George V, y ouvre alors sa première boulangerie-pâtisserie. En 2015, le concept est lancé en franchise. 74 autres boulangeries suivront, 7 autres sont en cours d’ouverture d’ici la fin de l’année sur l’Hexagone. L’entrepreneur qui gère aujourd’hui 2500 salariés et 200 M€ de chiffre d’affaires ne compte pas s’arrêter là.
“J’ouvrirai une quarantaine de boulangeries l’année prochaine et des cafés également, à l’image de celui de Tours. Mon laboratoire central de Blois va aussi s’agrandir et fera bientôt un hectare. Je souhaite être un boulanger moderne et que la multiplication des points de vente permette d’augmenter la qualité des produits, notamment par l’investissement en machines. Ma seule limite au développement sera la qualité.” Une stratégie pour le moment gagnante pour le groupe Feuillette qui “ne trouve pas de concurrent dans sa catégorie au niveau national.”
Publié par Aurélie DUNOUAU