Le traitement des objets oubliés incombe généralement à la gouvernante qui les centralise et les range méthodiquement. Tous les départements sont tenus de coopérer avec le service.
- Procédure
1) Placer l’objet dans un sac plastique avec une étiquette indiquant :
- la date ;
- le nom de la personne ayant trouvé l’objet ;
- le numéro de la chambre ou le lieu de la découverte de l’objet ;
- la description de l’objet.
2) Contacter immédiatement la gouvernante qui se chargera de le récupérer : elle pourra réagir immédiatement si le client n’a pas encore quitté l’hôtel.
3) Enregistrer tous les objets, soit manuellement sur un registre soit informatiquement, en mentionnant :
- le numéro d’enregistrement ;
- le nom du client et le numéro de chambre ;
- la date et le lieu ;
- la description de l’objet ;
- le nom de la personne qui a trouvé l’objet.
4) Compléter le registre à la restitution de l’objet, en indiquant :
- la date d’enlèvement de l’objet ;
- le nom et la signature de la personne ou de l’employé qui a restitué (ou envoyé) l’objet ;
- la date et l’adresse de l’expédition.
- Stockage
Les objets seront stockés chronologiquement (par jour et mois) sur des rayonnages, dans un lieu fermé à clef.
- Cas particulier des objets de grande valeur
Ils seront déposés dans le coffre de l’hôtel et cette mention sera portée sur le registre.
Après plus de trois ans (à définir en fonction de la politique de l’hôtel - article 2279 du code civil), les objets non réclamés seront remis à la personne les ayant trouvés.
La loi en vigueur est assez complexe, l’hôtelier devrait remettre les objets trouvés au service des objets trouvés de la ville dont il dépend. Les us et coutumes font que l’hôtelier garde l’objet, le répertorie, le stocke et le remet à la personne qui l’a trouvé après un an et un jour ou après trois ans et plus.
Les papiers d’identité sont à remettre soit au commissariat (contre récépissé), soit à l’ambassade.
Les cartes de crédit sont à remettre à la banque émettrice via le service comptable, passées 48 heures.
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Publié par Corinne Veyssière