Le vignoble compte 12 000 ha répartis sur 93 villages.
Publié le 05 avril 2018 à 18:17
Les appellations
• Bergeracet bergerac sec : Pour les vins rosés, le terme 'demi-sec' est obligatoire pour les
vins ayant une teneur en sucres fermentescibles supérieure à 4 grammes par
litre. Pour les vins blancs, le terme 'sec' est obligatoire.
• Côtes de Bergerac : Pour les vins blancs,
les termes 'demi-sec', 'moelleux' et 'doux' sont obligatoires en fonction de la
teneur en sucres résiduels (glucose et fructose) du vin.
• Monbazillac
• Pécharmant
• Montravel
• Côtes-de-montravel
Vins moelleux.
• Haut-montravel
Exclusivement des vins moelleux, ce qui exclut tout enrichissement.
• Saussignac Vins
moelleux.
• Rosette Cette AOC, qui avait disparu pendant un
certain temps, produit un vin très rare.
Caractères des vins et
accords avec les mets
Le
Bergeracois offre une gamme de vins incomparable. Des vins blancs secs : bergerac
sec et montravel, à boire jeunes avec les huîtres, les fruits de mer, les
différentes préparations à base de poissons, en choisissant les plus souples
pour les préparations à la crème.
Des vins blancs moelleux ou liquoreux : monbazillac,
côtes-de-montravel, haut-montravel, saussignac, rosette. La plupart de ces vins
ont une excellente aptitude à la conservation : 5, 10 ans, voire beaucoup
plus pour les plus grands d'entre eux. La région est propice à l'élaboration de
vins blancs issus de raisins botrytisés (comme à Sauternes). Ces vins trouvent
leur place sur le foie gras, les fromages à pâte persillée, de nombreux
desserts et surtout à l'apéritif.
Les
vins rouges ne sont pas moins divers
: vins légers, à boire jeunes, sous l'appellation bergerac, pour accompagner
les grillades, les viandes blanches..., vins plus corsés sous les appellations
côtes-de-bergerac et surtout pécharmant. Ce dernier a une très bonne aptitude à
la conservation. Après quelques années de bouteilles, côtes-de-bergerac et pécharmant
trouvent leur place sur les volailles, le gibier, les viandes rôties, les
fromages...
L' AOC rosette existe depuis 1946.
Pendant un certain temps, aucune déclaration de récolte n'a été revendiquée
sous cette appellation. C'est un viticulteur, rapatrié d'Afrique du Nord, qui a
relancé l'appellation au début des années 1960. Ce vin rare, dont la production
est de l'ordre de 500 hl par an, est élaboré à partir de raisins légèrement
botrytisés.