"Les cuisiniers sont très attachés à l'énergie gaz naturel." C'est le résultat d'une enquête, réalisée par le cabinet CODA Stratégies en 2014. Et le chef Laurent Pourcel, à la tête du Jardin des Sens à Montpellier avec son frère Jacques, le confirme : "Le gaz naturel offre un confort d'utilisation maximal grâce à un contrôle parfait de la cuisson. J'ai essayé de cuisiner différemment, en utilisant une autre énergie, et finalement je suis revenu au gaz car je n'obtenais pas la même précision de chauffe", poursuit-il. "L'avantage du gaz, c'est que l'on peut varier rapidement et facilement l'intensité de cette flamme bleue qui, à bas régime, nous permet de mijoter ; et en pleine puissance, nous offre la possibilité de saisir une viande ou de faire bouillir le contenant d'une casserole." Laurent Pourcel précise encore que cuisiner au four avec le gaz naturel garantit l'humidité de la cuisson : "Celle-ci évite aux aliments de se dessécher, et leur permet de conserver toute leur saveur mais aussi leurs propriétés en termes de sels minéraux, vitamines, etc."
Des coûts d'exploitation avantageux
À ces atouts s'ajoutent encore d'autres avantages qui suscitent l'intérêt des professionnels de la cuisine pour le gaz naturel. En premier lieu, une facture énergétique réduite qu'il s'agisse d'un restaurant commercial, d'une cuisine collective ou d'une cuisine centrale. En effet, sur l'année 2015, le prix moyen constaté en France (hors TVA) pour un client professionnel est d'environ 44 € MWh pour le gaz naturel et 120 € MWh pour l'électricité, soit un coût 2,5 fois moins élevé pour le gaz naturel (source Eurostat, Direction générale de la Commission européenne, pour une consommation annuelle de 300 MWh).
Par ailleurs, opter pour le gaz naturel pour la cuisson permet souvent de limiter la puissance électrique installée du bâtiment et donc d'optimiser encore la facture énergétique, en diversifiant les sources d'énergie. Autre constat : le matériel gaz naturel se révèle robuste à l'usage et facile à entretenir.
Entretien facilité et sécurité maximale
En effet, côté entretien, les équipements au gaz naturel se veulent 'faciles à vivre'. Et pour cause : les nouvelles tables de cuisson gaz présentent des surfaces planes, sans vis, ni joints apparents, avec des revêtements traités anti-rayures. Ce qui simplifie le nettoyage au quotidien. Les brûleurs intégrés ou affleurant contribuent à cet entretien facile et rapide. Quant aux chapeaux émaillés et autres grilles des brûleurs, ils se retirent aisément et se nettoient à la main ou au lave-vaisselle.
La sécurité ? Elle est maximale. Les plaques de cuisson et pianos au gaz naturel sont équipés de systèmes de sécurité, fonctionnant par exemple avec des thermocouples sur chaque brûleur. Autrement dit : en cas de flamme soufflée ou éteinte par accident, l'alimentation en gaz est immédiatement coupée.
Plancha et barbecue branchés sur la prise gaz
Pour les nouveaux modes de cuisson, là aussi le gaz naturel propose des solutions adaptées à l'intérieur comme à l'extérieur. À l'intérieur, les tables de cuisson et pianos gaz accueillent tous les supports et surtout toutes les formes. Poêles, casseroles, wok : inutile donc d'investir dans de nouveaux ustensiles.
À l'extérieur, on peut désormais se retrouver autour d'une plancha ou d'un barbecue, en terrasse ou dans un jardin, tout en cuisinant au gaz naturel. De quelle façon ? Grâce à la prise gaz. Celle-ci permet de raccorder au réseau de gaz naturel, en un seul geste, un appareil de cuisson gaz extérieur, par le biais d'un système de plug-and-play.
Biométhane et développement durable
Enfin, choisir le gaz naturel, c'est aussi contribuer, à terme, au développement durable et à une meilleure gestion des déchets. Énergie verte et d'avenir, le biométhane, issu à 100 % de la valorisation des déchets organiques, contribuera à atteindre l'objectif de porter à 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie en France à l'horizon 2020. GRDF accompagne, d'ores et déjà, les collectivités territoriales ainsi que tous les acteurs de la filière dans le développement d'unités de production de biométhane sur leurs territoires. Selon l'Ademe, 10 % du gaz circulant dans le réseau de gaz naturel en 2030 sera du biométhane.
L'énergie est notre avenir, économisons-la !
vendredi 2 décembre 2016