Les manifestations à répétition des gilets jaunes commencent à peser sur l’économie. À quelques semaines de Noël, les blocages touchent sévèrement les entreprises de proximité qui constatent d’importantes pertes de chiffres d’affaires, de 20 % à 50 %. La France commençait tout juste à faire oublier les attentats aux touristes étrangers. Les émeutes survenues à Paris le samedi 1er décembre - lors desquelles des monuments ont été vandalisés, des commerces, des restaurants et des hôtels incendiés - ont été largement relayées par les médias internationaux. “Ces scènes de chaos ne peuvent que faire fuir les touristes, qu’ils soient français ou étrangers”, déplore Roland Héguy, président confédéral de l’Umih, qui annonce d’importantes vagues d’annulation des réservations pour les fêtes de fin d’année à Paris. Marcel Bénézet, président des cafés, bars, brasseries du GNI-Synhorcat, a accompagné le président de la République, Emmanuel Macron, venu constater les dégâts au lendemain des émeutes. Il a exprimé la colère des professionnels qui réclament que la sécurité de leurs établissements et de leurs collaborateurs soit garantie face à de tels débordements. Les deux organisations professionnelles demandent que le Gouvernement apporte des réponses concrètes aux gilets jaunes, notamment la défiscalisation des heures supplémentaires qui rendrait du pouvoir d’achat aux salariés.
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Publié par Pascale CARBILLET
