Avec un taux d’occupation de 53 %, en baisse de 2 % par rapport à 2023, l’hôtellerie française a marqué le pas en février dernier, estime In Extenso TCH dans son dernier baromètre des performances hôtelières. Une situation qui s’explique par les mouvements sociaux (notamment suite aux blocages des routes par les agriculteurs) et une météo moins favorable. Le prix moyen s’est établi à 102€ HT en février 2024 (+ 1 % par rapport à l’an passé), avec un RevPAR en légère diminution, à 54 € HT.
- L’hôtellerie parisienne relativement stable
Le taux d’occupation dans la capitale a atteint 70 %, soit une baisse de 2% par rapport à 2023. Cette baisse est surtout notable dans les segments économiques (-5 %) et milieu de gamme (- 2 %), alors que le haut de gamme affiche jusqu’à + 5 %.
Les prix moyens ont atteint en moyenne 183 € HT et affichent + 1 % par rapport à 2023, avec une augmentation plus forte sur le segment luxe et palaces (+ 7 %). Le RevPAR atteint - 1 %, à 129 €, mais + 12 % dans la catégorie luxe et palaces, à 449 €. - En régions, baisse des taux d’occupation et le chiffres d’affaires
L'hôtellerie en régions a enregistré un taux d'occupation de 50 %, en baisse de 3 % par rapport à 2023. La recette moyenne par chambre louée atteint 82 € toutes catégories confondues (+ 2 %), et le RevPAR est de 41 €, en baisse de 1 %. - Légère hausse pour la Côte d’Azur
Si le taux d’occupation affiche une hausse globale de 2 % (à 52 %), les résultats sont disparates selon les segments, les hôtels économiques (+ 9 %) et haut de gamme (+ 13 %) obtiennent les meilleurs résultats, alors que les catégories super-économique et luxe affichent respectivement - 8 % et - 16 %. La recette moyenne atteint 98 €, un résultat similaire à février 2023, et le RevPAR 51 €, soit 3 % de mieux qu'en février 2023.
“Nous restons confiants pour la suite de ce premier semestre 2024 grâce à la reprise attendue des évènements professionnel qui profiteront aux destinations urbaines, et aux ponts de la première quinzaine de mai qui permettront de dynamiser l’hôtellerie de loisirs”, assure Olivier Petit, associé chez In Extenso tourisme, culture et hôtellerie.
Publié par Roselyne DOUILLET