Un an après la disparition de Paul Bocuse, Jérôme Bocuse, son fils, va inaugurer d’ici 2 à 3 mois la première brasserie française hors du périmètre lyonnais déjà bien quadrillé. « Pour moi, c’est une sorte de teaser, Bocuse est à Paris. L’idée c’est de faire venir les Parisiens ou les touristes à Lyon aussi. C’est une vitrine pour montrer ce qu’on sait faire, dit Jérôme Bocuse, président de Pôl Développement. Venez découvrir notre cuisine et puis si vous avez envie d’en voir un peu plus, prenez un TGV et venez à Lyon ».
Au cœur de la capitale, proche du musée du Louvre, L’Hôtel de la place Malraux fait partie de The Unbound Collection by Hyatt, au même titre que le Martinez à Cannes. Après une totale rénovation, l’hôtel s’allie donc à la marque Bocuse dont la notoriété lui garantit une attractivité aussi bien pour la clientèle de l’hôtel qu’extérieure.
Ouverte 7/7 jours, la Brasserie du Louvre Bocuse disposera de 104 places assises dans « un cadre chaleureux et convivial » et d’une quarantaine en terrasse. Le ticket moyen envisagé est de 55 euros. Dans l’assiette, les recettes traditionnelles du « cuisinier du siècle » telles que le poulet de Bresse à la crème et aux champignons, la quenelle de brochet ou le gratin de macaroni à la lyonnaise et autres spécialités sous la houlette des chefs Eric Pansu et Cédric Boutroux.
« Le groupe se porte bien, mais on reste prudent comme a su le faire mon père au niveau du développement. Rien n’est jamais acquis, estime Jérôme Bocuse. Nous ne sommes pas dans la course aux ouvertures. A Paris, dans le quartier du Louvre, image de la culture française et dans cet hôtel, il y avait une opportunité. On l’a saisie. On regarde au cas par cas. »
« Nous sommes très sollicités, confirme Paul-Maurice Morel, associé de Jérôme Bocuse. Nous choisissons d’abord un lieu, un environnement et on y va si on a les hommes. Avec un actionnariat principal familial, il n’y a pas de pression ».
« Il n’y aura jamais un autre restaurant gastronomique Paul Bocuse, ajoute Jérôme Bocuse. Jamais ! Il n’y en qu’un à Collonges et il y restera. Cela va au-delà de l’assiette. Collonges, c’est une histoire, une histoire d’hommes avec les grands chefs MOF, ajoute Jérôme Bocuse. Le développement, c’est sur la brasserie et le bon produit ».
Publié par Nadine LEMOINE