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L'Association de la sommellerie internationale (ASI), présidée par le Japonais Shinya Tasaki, a réuni la majorité de ses membres à Bordeaux pour une assemblée générale qui devait notamment valider le calendrier précis des prochains grands concours. Celui réunissant les pays d'Asie-Océanie se déroulera début novembre 2015, à Hong Kong, on connaîtra alors le nom du successeur du Franco-Australien Franck Moreau. En avril 2016, direction Mendoza, en Argentine, pour le mondial dont le candidat français sera désigné en octobre au terme d'une sélection. L'épreuve européenne, organisée en Autriche, aura finalement lieu en mai 2017 et le concours des Amériques est prévu en mai 2018 à Montréal. Les délégués présents ont également validé le choix de Belgrade, en Serbie, pour la tenue de leur assemblée générale en juin 2016.
La France en ordre de bataille
Cette assemblée a également été marquée par l'arrivée de Taïwan parmi les membres actifs de l'ASI, dont Xavier Tzeng, son président, avait fait le déplacement. Deux autres nations ont été accueillies au titre de pays observateur. L'Afrique du Sud, représentée par Jean-Vincent Ridon, et l'Île Maurice, dans la candidature était soutenue par son président Jérôme Faure, étaient toutes deux parrainées par l'Union de la sommellerie française.
Michel Hermet, président de l'UDSF, a également lancé la France dans la course à l'organisation du mondial 2019. Une candidature officielle, la seule connue à ce jour, qui va dans le sens souhaité, il y a un an, par Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo. Celui-ci espère accueillir cette prestigieuse épreuve au cours de la semaine précédant le salon, afin de marquer le 50e anniversaire de la naissance de l'ASI. La France a désormais moins d'un an pour bâtir son dossier et entraîner dans son sillage l'ensemble des acteurs de la filière viticole française.
Publié par Jean BERNARD
