55% des sandwichs : jambon-beurre
Le jambon-beurre représente 55 % des sandwichs consommés avec plus de 1,234 milliards d'unités, il s'agit de la première baisse en volume constatée. En parallèle, le prix moyen du jambon beurre a bondi de 3,67% pour atteindre 2,84€. Ce qui correspond à la plus forte hausse depuis 2011 (+4,51%). C'est dans les hypermarchés et les supermarchés, désormais 2ème canal de distribution le plus économique derrière les supérettes, que la hausse des prix est la plus significative. Le sandwich jambon-beurre y coûte en moyenne 2,47€ contre 2,14€ en 2014 (+15,6%). Parmi les raisons qui expliquent cette hausse, une premiumisation des offres émanant d'une volonté de montée en gamme des acteurs de l'industrie agro-alimentaire. Le circuit le plus cher reste les Cafés, Bars et Brasseries, les acteurs historiques du jambon-beurre, dont les tarifs augmentent constamment depuis 2012 (+3,2%).
Moins cher à Alençon et à Douai
Cette année encore, le Nord-Pas-de-Calais est la région qui propose le prix moyen le plus bas rejointe par la Basse-Normandie avec un prix près de 23% moins cher que la moyenne nationale. Alençon, Douai, Saumur, Cognac et Aurillac figurent sur le top 5 des villes dont le prix moyen est le plus bas. Paris, Toulouse, Besançon, Metz et Lyon remportent le titre des villes les plus chères. On observe cependant un écart de prix qui se réduit d'année en année entre les grosses et petites. L'indice est aussi révélateur de la différence du coût de la vie entre les grandes villes et les villes de petites et moyennes tailles. Les villes les plus chères restent les villes de plus de 50 000 habitants. 2015 marque la reprise de l'augmentation du prix du jambon-beurre dans les grandes villes avec une croissance de +0,70% (+0,18% entre 2013 et 2014). Un écart qui a tendance à se resserrer avec les villes de moins de 50 000 habitants avec une différence de 0,22€ en 2014 contre 0,06€ en 2015.
Tendances
Manger vite ne signifie plus manger mal, et les consommateurs sont de plus en plus exigeants concernant l'aspect qualitatif et nutritionnel des produits. Face à cette exigence, les concepts rivalisent d'ingéniosité dans leur offre et ne jouent plus seulement sur le produit ou le prix, mais proposent une véritable expérience client via le design, le mode de distribution, l'identité du restaurant, le parcours client, la communication, etc. Le snacking attire de nouveaux consommateurs grâce à une offre de plus en plus variée et haut de gamme. Les acteurs de la grande distribution alimentaire l'ont bien compris : le volume des ventes de sandwichs en GMS représente 171 millions d'unités et le chiffre d'affaires snacking en GMS en 2015 s'élève à 8,35 milliards d'euros.
Autre tendance identifiée, les Français sont de plus en plus nombreux à grignoter entre les repas. Petit déjeuner, encas du matin, déjeuner, pause gourmande et « frigo vide » (le fait de rapporter un dîner à consommer à domicile face à un frigo vide) sont les 5 grands moments de consommation identifiés et exploités par la GMS avec une offre de snacking adaptée à chaque temps de consommation. Résultat, une offre plus structurée, attirante et généreuse, des packagings pratiques et une amélioration des modes de distribution. (source : Gira Conseil/Sandwich & Snack Show)
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La folie du burger
A noter, la folie du burger qui continue d'asseoir sa position de redoutable challenger représentant 1,19 milliards de burgers consommés en 2015 (+11,21%). Près d'un repas sur 3 consommé en restauration commerciale est un burger ! Le volume des ventes de sandwichs a été multiplié par 3 en 14 ans, tandis que le volume des ventes de burgers a été multiplié par 13 en 14 ans… . (source : Gira Conseil/Sandwich & Snack Show)
jeudi 10 mars 2016