Le nez et le goût
Cette fragrance comestible est vaporisée autour du verre juste avant de le servir afin d'appuyer la composition du cocktail au niveau du nez. "C'est très volatile. Après trente secondes, c'est fini. Et heureusement, sinon, il y aurait un trop grand nombre de parfums dans le bar", précise-t-il. Pour le cocktail Tokyo Printemps, à base de whisky japonais, d'abricot, d'amandes grillées et de bitter, la fragrance comestible est composée de lavande et de figue et pour le Dirty Gibson - à base de gin et de vermouth -, il s'agit d'ambrette et de vanille. Devant le meuble à flacons, à l'aide des sprays et des touches de parfumeur, le client peut sentir les fragrances avant de choisir son cocktail.
Les supports écrits
Pour illustrer son approche, Oscar Quagliarini qui mène des recherches sur l'univers de la parfumerie depuis sept ans met son livre à disposition des clients du bar, mais également à la vente. Herbarium présente le travail de Brillat-Savarin et le phénomène de la rétro-olfaction, un choix de 26 plantes illustrées à la façon d'un herbier et les compositions de ses cocktails. "J'ai étudié de nombreux livres scientifiques et j'ai voulu garder les petites histoires, les choses qui intéressent". La carte des cocktails est également une référence à la parfumerie puisqu'il s'agit d'un éventail de touches de parfumeur sur lesquelles sont indiquées les noms des cocktails et leurs ingrédients.
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Publié par Caroline MIGNOT