Depuis 2017, l’hôtel Mercure d’Albi est en pleine mutation. Situé dans une ancienne vermicellerie datant du XVIIIe siècle communément nommée Les Moulins albigeois, le 4 étoiles a décidé de prendre la voie de la sobriété énergétique et de la connectivité. Deux sujets qui commencent à compter pour ses visiteurs. “Les mentalités changent. Nos clients sont de plus en plus sensibles aux efforts que nous faisons pour la planète, tout en n'impactant pas leur confort”, introduit Renaud Jeanne, directeur du Mercure.
Économies d’énergie et nouveaux usages
De ce fait, l’hôtel a commencé par rénover les salles de bain de ses 56 chambres. “Puis nous avons changé d’ascenseur afin d’obtenir un équipement 50 % plus grand, mais aussi plus rapide. Ce qui nous permet de faire des économies d’énergie”, témoigne le directeur. De plus, le Mercure a installé quatre bornes de recharge pour les véhicules électriques.
Autre volet développé : la connectivité, grâce à laquelle l’hôtel s’ouvre également à la clientèle extérieure. “Nous avons aménagé deux salons, d’une capacité de 50 personnes, avec des écrans et le wifi”, assure Renaud Jeanne. L’objectif ? Attirer les entreprises qui cherchent un lieu pour leurs séminaires. Une nouveauté qui peut permettre, au passage, de remplir quelques chambres. Au total, les réhabilitations et nouveautés ont coûté près de 350 000 €.
L’hôtel aimerait aller plus loin, comme l’expliquait la direction en mars dernier au Journal d’Ici : “Nous aimerions avoir une dizaine de chambres supplémentaires pour augmenter la capacité d'accueil. Nous voulons aussi faire des chambres encore un peu plus spacieuses, toujours dans l'objectif de développer une offre premium.” Un projet sur lequel Renaud Jeanne ne souhaite toutefois pas s’étaler pour le moment, tant les questions restent nombreuses au vu de la nature du bâtiment et de son emplacement en bordure du Tarn.
Une démarche de circuit court
Pour finir, l’hôtel Mercure d’Albi a décidé de se mettre à travailler en circuit-court. “Aujourd’hui, 90 % de nos investissements sont faits en local”, affirme Renaud Jeanne. Pour arriver à un tel taux, deux salariés de l’hôtel sont mobilisés sur cette tâche “de trouver les bons partenaires locaux”. Et cerise sur le gâteau, grâce à l’ensemble de ces initiatives et à sa démarche RSE plus poussée, l’établissement a obtenu le label Clef verte.
Publié par Alexandre Bonnet